Un point important dans la réparation des victimes est: comment se trouve la victime avant l'accident? Qui sait si elle a un QI de 170, si elle est excitée comme une puce dans une cage en feu, si elle est capable en virevoltant de faire dix choses à la fois alors que la moyenne communément admise est une chose à la fois? Ou qu'elle était contorsionniste et maintenant qu'elle ne peut plus que pratiquer de la danse de salon? Ou qu'elle avait une mémoire photographique impressionnante et actuellement qu'elle mémorise difficilement un numéro de téléphone ? Le test de QI n'est pas pratiqués couramment et surtout il peut changer au cours de la vie.
L'expert voit se présenter devant lui une personne ayant eu parfois un traumatisme crânien grave, normale, ayant fait un bilan neuropsychologique satisfaisant, alors qu'elle même et tout son entourage se plaignent qu'elle n'est plus pareil, ralentie et ne comprenant plus à la même vitesse.
Ce fait peut générer une injustice qu'il sera difficile de changer car la nature humaine est extrêmement variée.
J'ai par exemple une victime qui faisait des prouesses en escalade avant son accident et qui actuellement peut difficilement monter sur un escabeau.
Des photos peuvent aider, des médailles, le fait qu'on ait un diplôme demandant des performances pointues. On part à la chasse aux preuves. Et c'est entre autre le travail du médecin de recours de réunir tous les faits en faveur d'une réparation plus juste de son client.