Les éternels contentieux familiaux

Publié le Modifié le 21/03/2017 Vu 72 443 fois 470
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au partage des biens laissés par les ascendants. Un partage qui dans la plupart des cas ne se fait pas sans heurt. Afin de mieux appréhender cet aspect matériel de la vie, nous vous proposent cet articl ....

L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au

Les éternels contentieux familiaux

L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au partage des biens laissés par les ascendants. Un partage qui dans la plupart des cas ne se fait pas sans heurt. Certaines familles se sont disloquées, déchirées, connaissant parfois des situations dramatiques. Afin de mieux appréhender cet aspect matériel de la vie, nous vous proposent cet articl , resumé d'un articl du journal le soir d'algerie .
un aperçu général sur l’héritage
L’héritage, de manière générale, fait appel au départ à deux notions essentielles : le patrimoine ou actif successoral d’une part, et la famille, d’autre part. C’est la transmission des biens d’une personne qui décède à sa famille qui constituent ce que l’on appelle communément héritage. Cette transmission des biens d’une personne décédée à sa famille a connu au cours de l’histoire, et au niveau des différentes sociétés, des contenus différents. Alors que dans certaines sociétés, on peut parfaitement organiser toute sa succession de son vivant par le moyen du testament notamment, la loi n’interviendra donc pour le partage du patrimoine du défunt qu’en l’absence de toute volonté qu’aura manifestée celui-ci en vue du règlement de ce partage, selon le choix qu’il aura fait ; par contre, chez nous, c’est la loi qui va déterminer à titre principal et avec précision non seulement les personnes ayant vocation à succéder au défunt, mais également les quantités revenant à chaque ayant droit, le testament – le cas échéant – ne pouvant s’appliquer que pour le tiers de la succession. C’est là toute la matière du droit des successions qui est assez complexe, ayant fait l’objet de nombreuses études et traités, et qui a pour sources chez nous successivement la loi coranique, le testament, auxquels il convient d’ajouter le habous ou wakf.
la législation applicable en Algérie
Le droit applicable en matière successorale en droit algérien est contenu essentiellement dans les dispositions des articles 126 et suivants de la loi 84-11 du 08 juin 1984 portant code de la famille, celles des articles 775 à 777 du code civil relatives au testament et renvoyant d’ailleurs au code de la famille, ainsi que la loi 91-10 du 27 avril 1991 complétée et modifiée, relative aux biens wakfs. L’ensemble de ces textes a pour base commune la charia. Ainsi, les règles du code de la famille qui précisent les catégories d’héritiers, les parts dévolues aux différents ayants droit, etc. ont pour fondement principal le Coran – notamment les versets 7, 11, 12, 33 et 76 de la sourate IV (Les femmes), alors que la sunna constitue le fondement de la notion de testament de même, d’ailleurs, que la législation des habous (ou biens wakfs) est elle-même entièrement inspirée de la charia

la procédure appliquée en matière d’héritage
Le tribunal territorialement compétent pour connaître des affaires de succession est celui du domicile du défunt (article 40 alinéa 2 du code de procédure civile et administrative et 498 du même code). Toutefois, le partage peut également être effectué devant un notaire notamment en cas de partage à l’amiable. De la lecture combinée des articles 126 du code de la famille qui dispose que «les bases de la vocation héréditaire sont la parenté et la qualité de conjoint» et de l’article 722 du code civil qui autorise le partage de la chose commune, on pourrait penser qu’il suffit donc de produire les pièces d’état civil (ou une frédha) justifiant le lien de parenté avec le défunt, et les titres de propriété de ce dernier pour que soit ordonné le partage de ses biens entre ses ayants droit. Or, tel n’est plus le cas depuis quelques années où la production d’une «déclaration de succession» dressée par acte authentique est également exigée, sous peine de rejet de l’action. En fait, cette nouvelle exigence ne trouve nulle part sa justification juridique, et le motif tiré des dispositions de l’article 91 du décret 63/76 est inopérant, le jugement de partage ou l’acte notarié devant faire l’un et l’autre l’objet d’une publicité foncière, procédures à l’occasion desquelles les copartageants devront obligatoirement s’acquitter des droits de mutation. Ainsi, les juges des cours et tribunaux persistent à exiger la production d’une «déclaration de succession», alors même que la Cour suprême — pourtant organe fédérateur et unificateur de notre droit –, et dont la jurisprudence est source de droit et devrait être appliquée par la force de la loi par les juridictions inférieures, affirme pour sa part l’inutilité de la déclaration de succession en déclarant expressément que… «la déclaration de succession n’est pas une condition nécessaire pour la recevabilité de l’action en partage… » (arrêt Cour suprême – 17 /01/2007 – foncier – 391 380). Par contre, la production d’une frédha est essentielle car elle indique l’identité des ayants droit du défunt, leur lien de parenté, ainsi que leurs quoteparts respectives dans la succession calculées selon les principes indiqués plus haut. Un expert sera alors désigné pour élaborer un projet de partage entre les héritiers qui sont autorisés à partager le bien hérité de la manière qu’ils veulent (en cas d’accord entre eux) ou sur la base de la frédha du défunt et d’un tirage au sort (en cas de désaccord).

Le droit des successions est une matière très complexe, ce qui a été dit plus haut ne constitue que quelques généralités sur cette matière. Les droits et quotes-parts des héritiers sont déterminés par la loi de manière extrêmement précise… et même mathématique. Ces parts étant exprimées par des fractions qui ont le même dénominateur qui correspond au même total des parts et dont la somme doit correspondre à la totalité de l’héritage ou as héréditaire. S’il est difficile pour ne dire impossible de faire évoluer les règles qui établissent les quotes-parts des ayants droit (dans le sens réclamé par des organisations féministes qui militent pour l’égalité des parts dans la succession entre hommes et femmes) en raison du caractère sacré du principe combattu, la loi autorise les héritiers à partager – s’ils sont tous d’accord – la chose comme de la manière qu’ils veulent (art 723 du code civil).

la sources de certains informations sure cet article est "Le soir d'Algérie" du Vend. 17 - Sam. 18 février 2012 - Page 13 et merci saba pour avoir donné la source .

Vous avez une question ?

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

1 Publié par Visiteur
12/03/2016 18:58

Mon mari est décédé, ALLAH le bénisse, en décembre 2015.
Il laisse une maison en Algérie où vit sa mère et ses 5 frères.
En France la succession des biens qu'il avait,s'est faite sans problème mais en Algérie s'est le contraire car sa mère
ne veut rien savoir à propos du partage.
Comment faire à savoir que mes 4 fils sont majeurs et qu'ils veulent que tout se fasse sans en arriver à la Justice?
Ma belle-mère n'a jamais accepté notre mariage et pourtant je suis Algérienne.
Cordialement.

2 Publié par Visiteur
13/03/2016 16:17

bonjour maitre
Les parents sont très âgés 86 ans et sous influence des 2 enfants qui vivent encore avec eux. Ils veulent revendre la maison à 2 milliards, racheter une maison et la mettre au nom seulement des 2 enfants qui vivent encore avec eux et les 5 autres enfants n'auront rien. Comment faire ?

3 Publié par Visiteur
15/03/2016 03:38

Bonjour maître,
mon père est décédé en 1996. Il a laissé une grande villa dans un quartier résidentiel à Alger. Il a aussi laissé un très grand terrain, dans sa ville natale. Ma mère Allah yarhamha vivait dans la villa avec mon jeune frère marié. Ils payaient les charges de la maison du revenu de loyer d'un magasin d'héritage. Tous les héritiers étaient consentant pour le bien être de notre mère, même si mon frère avait son appartement loué, sa femme en avait un aussi et un revenu d'un PDG en plus du revenu de sa femme médecin spécialiste. Mon jeune frère, sa femme, ses enfants et ma mère ont quitté la maison en 2009 suite à un incident entre lui et ma soeur. La maison est restée fermé. Nous n'avons pas voulu la vendre au cas ou ma mère voudrait revenir chez elle.
Ma mère Allah yarhamha est décédé en 2014. Il y a eu plusieurs acheteur pour la Villa, mais mon jeune frère s'oppose à la vente par vengeance.
1- Que faire dans cette situation?
Je voudrai prendre ma part dans le terrain, mais ma grande soeur s'oppose prétextant qu'elle désire la vente entière des 5000 mètres carré. Seulement, moi, je ne veux pas vendre ma part.
2- puis-je prendre ma part et quelle est la procédure?
Ma mère avait 2 pensions. Elle a laissé une grande somme d'argent dans son compte. Étant donné qu'elle était chez mon jeune frère, celui-ci fait beaucoup de bloquage et ne veut rien nous dire à ce sujet. Que dois-je faire si je veux prendre ma part?
Si il y a confusion, je suis prête à vous éclairer par un écrit ou un appel en privé. Merci beaucoup pour vos réponses.

4 Publié par Visiteur
19/03/2016 18:35

Bonjour Maitre Bouanani
Je suis musulman,seulement je n'ai pas la nationalité algérienne pour faire mes démarches concernant l'héritage.
Avec mes grand remerciement .

5 Publié par Visiteur
20/03/2016 11:46

Bonjour Maître,
Mon père a acheté un terrain en 1960, à cette époque il n'y'avait pas d'acte de propriété.
Nous sommes une famille nombreuse, parmi mes frères, y'a ceux qui ont réussit leur vie da famille et financière, de l'autre côté le reste de mes frères et sœurs qui sont sous le même toit que mes parents avec leur femmes et leur enfants, récemment mon père avait fait une demande de possession au près de la mairie pour donné à mes frères et sœurs qui sont à sa charge. Sachant que mes grands frères qui ont une bonne situation au jour d'au jour d'hui, mon père a envoyer mes grands frères a à l'étranger pour leurs études et il les a déjà prévenus que la situation de mes autres frères est très délicate, qu' 'ils ont vécus une période très embarrassante en point qu'ils ont rien à manger, mes grands frères n'ont jamais venus à l'aide de mes parents qui ont une grande charge. La situation était tendue car mon père leur a proposé pour faire les partages, de l'aider et qu'il leur donne à eux que petite passerelle de terrain car ils ont les moyens de construire et mes autres frères partages la partie habitable et une leur lot de terrain, car ils n'ont pas les moyens de construire. Il s'avère que me grands frères n'étaient pas d'accord sur cette proposition.
Mon père se retrouve dans une situation délicate, il à procédé autrement. il a fait une demande de possession au près de l'APC; mais malheureusement mes grands frères ont fait une opposition à cette demande, reprocher à mon père d'être écarter du reste de la famille et ont dit à mon père qu'il n'a aucun droit de faire cette possession car ce terrain ne lui appartenait pas, qu'il appartenait à notre grand père, car mon père n'a pas d'acte!!!!

merci cher Maître de me donner quelques précisions sur les droits de partage, surtout comment éviter la justice.

Veuillez agréer cher Maître, mes sincères salutations.

MM

6 Publié par Visiteur
21/03/2016 10:09

Bonjour Maitre Nous sommes 4 filles notre mére est décédé le 30 séptembre 2014 veuve de chahid . Parmis mes 3 sœurs je suis la seule vivant en France ; pour le partage de la pension de la veuve du chahid notre mére nous sommes deux a la partagé c est a dire l ainée et moi la 3 éme . moi divorcé et l ainée veuf. Ma question est la suivante: Pour faire valoir mes droits pour toucher ce partage de pension de la veuve notre mére . ON VEUT PAS ME DONNER LE LIVRET DE FAMILLE pour toutes mes démarches . L ainée touche cette pension toute seule . La DIRECTION des Moudjahidines me réclames des papiers FICHE FAMILIALE DONT je ne posséde pas de livret de famille . COmment faire pour Obtenir le livret de famille par mes sœurs ? MES SALUTATIONS SINCERES MAITRE .

7 Publié par Visiteur
21/03/2016 20:58

bonjour,maman a un frere d'un autre pere et ce frere es deceder et il a 2 anfant vivant ,es que maman peu heriter avec eux ,et merci.

8 Publié par Visiteur
27/03/2016 16:25

nous sommes 4 filles et 3 frères

nous avons un bien dans l'indivision (nous avons une fredha et un projet de partage qui date de 1992)
les garçons ne veulent pas vendre

nous les filles ,chacune a un avis

puis je vendre ma part sans avoir leur consentement si oui quelle est la procédure
merci de prendre la peine de me répondre

9 Publié par Visiteur
31/03/2016 17:14

J'ai ma grand mère qui nous a laissé 50 hectares en Algérie en sachant que les héritiers sont mon père ses 3 frères et sa soeurs. 1 de ses frères habite en France mais il ne veut pas signé pour la frida et refuse de faire une lettre attestant son refus. Est il possible que mon père prennent que sa part?un avocat nous a dit qu'il le pouvait mais qu'il ne pouvait vendre pendant 15 ans. On a tout les papiers actes de propriété et tous le reste je sollicite votre aide ou avis . cordialement maître.mon numéro est le 0777867842 mr saadi

10 Publié par Visiteur
01/04/2016 11:37

Bonjour Maître,

Nous sommes une fratrie de 8 enfants dont 7 vivent en France et 1 en Algérie (Tlemcen)dans la maison familiale depuis 30 ans. Celui-ci s'est totalement approprié la maison et même nos parents toujours vivant et qui sont les propriétaires de la maison, n'y ont quasiment plus leur place quand ils séjournent en Algérie (habitent en France et se rendent régulièrement en Algérie). Nos parents ont décidé de vendre la maison mais mon frère refuse de la quitter et y faire vivre maintenant son fils marié au RDC et a fait installer ses filles au deuxième étage où sont d'habitude nos parents. Ceux-ci étant malades et âgés ne savent plus quoi faire et mes frères et sœurs et moi-même sommes totalement impuissants face à cette situation. Quelles possibilités s'offrent à nous pour que mon frère quitte la maison et que nos parents puissent la vendre?
En vous remerciant par avance
Cordialement
Salima

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux et sur nos applications mobiles