Dans l'usage courant, "l'avocat du diable" est la personne qui se fait l'avocat d'une cause
peu défendable.
A l'origine, l'expression nous vient, semble-t-il, d'une tradition de l'Eglise où "l'avocat du
diable" est chargé de contester les mérites d'une personne dont la canonisation est
proposée.
Par extension, "l'avocat du diable" désigne une personne défendant une position en laquelle
elle ne croit pas nécessairement, pour imposer la tenue d'un débat contradictoire.