« faut-il sacraliser ou bruler les Medias » ?
Lieu : Dans le cadre des séance de la tribune libre ,l’équipe dirigeante de HEM-Rabat a organisée une conférence sur le thème : « faut il sacraliser ou bruler les Medias ?
Intervenants : cette conférence a été marqué par l’absence d’intervenants principaux , Mr Edwy Plenel , qui adressé une lettre d’excuse aux organisateur expliquant les motifs de son absence. Ainsi que Toufiq Bouacherine qui s’est excuser en dernière moments, et Reda Benchemsi. En effet , la conférence a été animé par les intervenants suivants
- Mr, Driss Ksikes, Directeur de la Revue Economia
- Mme, Ilham Boumehdi , DG adjoint chargé de projet à Hit Radio
- Mr, Reda Benjelloun , Directeur adjoint de l’information chargé des magazines d’informations
Modératrice : Mme Narjiss Reghay – journaliste au quotidien Libération
Assistance : le nombre des participants qui ont assistés à cette conférence a atteint plus que 200 auditeurs dont la majorité sont des journalistes et acteurs médias. Ainsi que des personnalités politiques ; Abdelilah Benkirane SG du PJD, Fouzi Chaabi, et Ali Bouabid de l’USFP.
- Axes du conférence-débat
Le cadre de cette conférence- débat a été défini par la modératrice à travers plusieurs questions sur le rôle des medias en matières de déontologie, de la régulation, ainsi que la relation entre les médias et le pouvoir. Dans ce sens plusieurs questions ont été posées comme suit :
- Faut-il donc repenser ou redéfinir le rôle des medias ?
- Faut-il réglementer ou s’orienter davantage vers l’autorégulation ?
- Est-ce possible et est-il nécessaire de maitriser l’impacts des différents médias ?
- Comment peut-on discerner entre l’informations et la désinformation ?
- Peut-on réglementer les interactions entre médias et les autres pouvoirs , y compris le pouvoir économique ?
- La liberté d’expression doit-elle avoir des limites ? si oui , lesquelles ?
- Comment préserver à la fois le droit d’information et le droit au respect de la vie privée ?
- Comment mettre en place les conditions nécessaires à l’’épanuissement de media libre et responsable ?
- Interventions des participants
- Intervention de Reda Benjelloune
Lors de son intervention Reda Benjelloune a envisagé qu’il n’est pas nécessaire de sacraliser les médias, ni les bruler, puisque la presse et les medias sont brûlées chaque jour. De même il a noté que la chaine 2M ne reçoit plus de subvention de la part de l’Etat depuis deux ans .
D’autre part Benjelloun a indiqué que le rôle des medias est d’informer les gens, mais certains media tentent à dépasser leur role vers la manipulation .
Benjelloun a déplorer les comportements de certains acteurs politiques et gouvernementaux avec les medias, ce qui désonncourage les medias a accomplir leur role d’informer les gens. Et il a donner a titre d’exemple l’attitude du ministre des finance Mr Salah Eddine Mezouar en disant : « il ne me reste que faire la dance du ventre pour faire venir Si Mezouar pour débattre le projet de loi de finance ».
- Intervention de Driss Ksikes
Ksikes a essayé lors de son intervention de démontrer le rôle des medias à travers un enchainement de trois hypothèses :
La première est que les médias sert à informer les gens , et construire la représentation politique dans un climat démocratique avec des enjeux politiques claires. Or cet objectif ne peut être atteint sans un accès libre à l’information.
Par ailleurs, il a confirmé que l’accès à l’information est bloqué dans le Maroc, en raison d’absence d’un texte loi légal. Notant aussi le blocage de « la délation positive ».
L’information selon lui est une offre, qui cache forcément des intérêts. Ce qui rend la profession du journaliste loin parfois de ses principes ; incorruptible, alerte, sens du service public.
Dans le même sens, Ksikes a expliqué cet état de blocage par la tendance mondiale des médias vers mois d’investigation et moins d’enquête, ainsi que la rareté des gens capable de percer l’information bloquée.
Deuxième hypothèse de Ksikes est les medias comme moyen de divertissement et de manipulation. Qualifiant les journaliste comme « automates des institutions médias »
Son troisième hypothèse est que les medias sert de support au pouvoir, se référant à la théorie de « l’arroseur arrosé », ajoutant aussi la situation des résistance marginale et le poids de la Pub .
En conclusion , Ksikes appelle à accepter la pluralité entre les institutions médias et presse , ainsi que le règlement de différents problèmes par les professionnels et les pères du métiers.
- Débat et interactions
- Interventions des auditeurs
- Un intervenant appartenant à un mouvement amazigh non identifier a déploré l’absence et la négligence de la question amazigh dans les medias marocains, et qualifie la chaine 2M de raciste envers les amazigh.
- D’autre intervention ont touché la question du relation entre medias et pouvoir.
- Réponse de Ksikes
Ksikes a dévoilé le malaise des medias et la liberté de la presse au Maroc à travers les trois facteur suivants :
- Absence des loi et d’institutionnalisation ;
- Démission des partis politiques ;
- Absence de relations de pouvoir et le règne d’une mode de gouvernement autocratique ;
- Absence des relais entre les medias et le pouvoir. Dans ce point , il a affirmé « qu’il n’y a pas de bras de fer entre les medias et la monarchie ». ajoutant « que l’absence d’ancrage d’une culture d’investigation , rend parfois difficile de parler des leader politique comme El-Hima l’ami du roi ».