Chapitre Préliminaire : Le contentieux
Mobilia sequuntur personam ; mobilia ossibus personae inharent : ces adages expriment l’idée que les meubles faisaient corps avec la personne et semblent alors exclure l’emprise de la lex rei sitae. Seulement, la première chambre civile de la Cour de cassation rend un arrêt le 3 février 2010 relatif à la loi applicable aux droits réels dont sont l’objet les biens mobiliers situés en France.Chapitre 1 : Un critère de rattachement affaibli par le conflit mobile
I) L’adhésion implicite de la Cour à une conception traditionnelle : des droits réels régis par la lex rei sitae
En l’espèce, situés aux Etats-Unis au moment de leur remise au restaurateur, les tableaux sont ultérieurement déplacés en France.
Ainsi, les droits réels ont leur source dans un mode d’acquisition spécifique, alors soumis à la lex rei sitae (possession, occupation). Lesdits droits peuvent être issus également d’un fait (succession ab intestat) ou d’un acte juridique (vente), qui font l’objet d’un droit propre.II) La lex rei sitae appliquée en cas de déplacement de meuble
II) La remise en cause de l’article 2276 par l’existence d’un lien juridique