Le scandale de la viande de cheval présente dans des produits identifiés 100% pur bœuf rouvre le questionnement de certaines entreprises quant à l'utilisation de produits issus de la fabrication en France ou de matière première d'origine française.
Plusieurs grandes enseignes de la grande distribution et de la vente de produits surgelés ont annoncé qu'elles entendaient organiser un changement quant à l'approvisionnement et la fabrication de leurs produits notamment par le remplacement de la viande utilisée par de la viande d'origine exclusivement française.
L'approvisionnement de ces grandes marques en viande exclusivement françaises pourrait vite poser le problème de la disponibilité immédiate. En effet, selon une étude de FranceAgrimer, fin 2011, la France comptait 180.000 éleveurs bovins, soit une baisse de 16 % en six ans.
La loi de l'offre et de la demande pourrait conduire à une augmentation importante des prix de la viande en question.
Les avantages futurs d'une telle annonce doivent cependant primer. En effet, les éleveurs bovins pourraient investir et augmenter leur bétail voir créer des emplois afin de gérer l'augmentation de la taille de leurs exploitations.
Rappelons qu'en janvier, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif a lancé un programme en faveur de la relocalisation des entreprises sur le territoire français. Ces différentes déclarations pourraient servir à la promotion de ce dispositif qui vise à encourager les entreprises à relocaliser sur le territoire.
En effet, la mise en avant de la qualité des produits français, notamment dans le cadre de ce scandale devraient encourager à consommer français.
Notons, tout de même que plusieurs entreprises françaises ont été impactées par ce scandale. Notamment, l'une d'entre elle, sépcialisée dans la confection de plats cuisinés, dont les salariés se sont retrouvés plusieurs jours au chômage technique.
« Info-plus » Le chômage partiel
Les salariés sont placés en position de chômage partiel en cas de fermeture temporaire de leur établissement, ou en cas de réduction de l'horaire de travail pratiqué dans l'établissement en deçà de la durée légale de travail (article L5122-1 du Code du travail).
S'ils subissent une perte de salaire imputable à l'une de ces situations, ils bénéficient d'une allocation spécifique de chômage partiel à la charge de l'Etat mais restent liés à leur employeur par un contrat de travail.
Source : Le Figaro 23 février 2013