Le rapport alarmant d'Amnesty International: Eritrea, 20 years of independence but still no freedom

Publié le 16/11/2013 Vu 1 444 fois 0
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

C’est dans un rapport de 46 pages rédigé en mai dernier que l’ONG Amnesty International a fait état de la situation Érythréenne.

C’est dans un rapport de 46 pages rédigé en mai dernier que l’ONG Amnesty International a fait état de

Le rapport alarmant d'Amnesty International: Eritrea, 20 years of independence but still no freedom

Droits de l’homme et dicature: Le rapport alarmant d’Amnesty International: Eritrea, 20 years of independence but still no freedom

C’est dans un rapport de 46 pages rédigé en mai dernier que l’ONG Amnesty International a fait état de la situation Érythréenne.

L’Érythrée est un petit pays de la corne de l’Afrique. S’il demeure relativement peu connu, la dictature dont il est pourtant victime est probablement l’une des plus sanglantes du monde.

L’Érythrée a en effet obtenu son indépendence de l’Éthiopie il y a plus de 20 ans, en 1993. Depuis ce jour, il n’y a pas eu d’élection et le pays s’est progressivement fermé sur lui même, permettant ainsi au dictateur de maintenir un regime de violation du droit international et des droits de l’homme. Reporters sans Frontières a classé l’Érythrée en dernière position, derrière la Corée du Nord, sur la question de la liberté de la presse, en 2013.

La dictature est définie comme un “Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l'exercent sans contrôle, de façon autoritaire ». (Dictionnaire Larousse).

Mais que peut concrètement le droit international face à elle? La question semble très complexe mais, à constater sur la situation dans laquelle se trouve l’Érythrée, il semblerait qu’il soit extrêmement difficile de réagir.  

Amnesty International a fait le choix d’écrire ce rapport, se basant presque exclusivement sur des témoignages d’Érythréens exilés au quatre coins du monde, préférant souvent rester anonymes, par crainte du gouvernement Érythréen même à des milliers de kilometres.

L’ONG y déplore le manque de respect des obligations de droit international des droits de l’homme: « The significant majority, if not all, of these arrests, violate Eritrea’s obligations under international human rights law. The rights to freedom of opinion and expression, freedom of religion and belief, and freedom of movement are protected under the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR), and the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights (ICESCR), to both of which Eritrea is a state party ». L’Érythrée est donc bien liée au droit international des droits de l’homme, mais ceux-ci ne sont tout simplement pas respectés.

Le rapport d’Amnesty se veut alarmant, parfois même choquant, notamment quand on sait que l’Érythrée compte actuellement 314 camps de détention et que les arrestations sont plus qu’arbitraires. Ainsi, une grande partie de la population qui tente de fuir se retrouve arrêtée, pire encore : les parents de ceux qui ont tenté un exil peuvent se retrouver en prison, car considérés comme responsables. C’est le cas d’un père de 70 ans envoyé en prison pour avoir eu un fils qui a tenté de fuir.

Amnesty, en écrivant ce rapport, jette une bouteille d’eau à la mer,  celui-ci s’achevant sur des recommendations émises à l’attention du “Président” actuel à l’attention du Président actuel Isaias Afewerki.

Le lien vers le rapport:

http://www.amnesty.org/en/library/info/AFR64/001/2013/en

 

Vous avez une question ?

Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne.

Publier un commentaire
Votre commentaire :
Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

A propos de l'auteur
Blog de Legalinfo

Bienvenue sur le blog de Legalinfo

Types de publications
Dates de publications
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux et sur nos applications mobiles