L’année 2017 a vu un volume de ventes sur le marché de l’immobilier exceptionnel. Nous approchons le million de ventes (952.000 avec une hausse de 15,5 % par rapport à 2016). C’est un signe évident de reprise. Cela semble toucher tout le territoire avec une hausse supérieure en province (+20,3%) que dans l’Ile de France (+11,9%). Cela s’explique peut-être par le niveau des prix en Ile de France.
En 2017, l’âge moyen des acquéreurs était de 45,5 ans pour les appartements anciens et de 43,6 ans pour l’achat de maisons anciennes. Les acquéreurs sont de plus en plus jeunes (- de 30 ans). Dans un grand nombre de départements, la proportion de transactions réalisées par des acheteurs de moins de 30 ans dépasse les 25%. Ceux-ci investissent dans les appartements anciens.
Mais, le revers de la médaille est que les prix qui sont de plus en plus élevés. +5,8% en Ile de France et +4,5% en province pour les appartements anciens. +3,1% pour les maisons anciennes en province et +2,7% en Ile de France.
Les notaires prédisent qu’en 2018 les prix pourraient baisser très légèrement (-0,3 % / -0,6%). Ces baisses sont régulièrement annoncées. Tout cela dépend beaucoup des taux de crédit. Ceux-ci sont particulièrement bas ce qui incite les gens à acheter plutôt qu’à continuer de payer des loyers élevés.
Enfin, concernant les acquéreurs étrangers, il y a une baisse puisqu’ils passent de 4,7 % à 4,2 %. Les ventes par les étrangers sont stables à hauteur de 3,5 %. Il n’y a donc pas, contrairement à ce qui est affirmé, de ventes massives des anglais à la suite de la décision du BREXIT. Les étrangers investissent surtout dans la région PACA et particulièrement sur la Côte d’Azur.
Michel BENICHOU