La grève engagée par les syndicats CGT et SUD à la SNCF est entré dans sa seconde semaine et ceci au nom de la défense et la promotion du service public SNCF.
Cette thématique défendue par une large partie des syndicats est portée comme arme contre les politiques européennes et nationales de libéralisation des transports ferroviaires, mais aussi contre l'évolution actuelle des structures de l'entreprise publique avec une « gestion par activité », des externalisations croissantes et de fortes réductions d’emplois.
Ces évolutions mettent à mal le caractère intégré de la SNCF. Elles facilitent et accélèrent les pertes d'emplois à statut pour les transférer à des entreprises privées, ce qui ne manque pas de heurter frontalement la CGT, mais aussi la CFDT, SUD Rail et l'Unsa (ces quatre organisations sont représentatives nationalement).
Faute d'un engagement financier conséquent pour le fret opéré par la SNCF, l'accélération du déclin du transport de marchandises va se poursuivre, la crise actuelle amplifiant l'effet de désertification.
L'ouverture des débats sur l'arrivée de la concurrence d'entreprises privées dans le transport régional de voyageurs, inquiète particulièrement les syndicats et de nombreux agents de la société publique. Pas d'information réelle sur le maintien de la règlementation du travail, des conditions contractuelles, de la sauvegarde de l'emploi pour les cheminots qui seraient transféré (en cas de cession d'un marché transport) vers un opérateur privé.
La direction de la SNCF poursuit à marche très rapide, l'application de mesures pour décupler la productivité sans tenir compte que les restructurations engagées et projetées sont à la fois d'une ampleur jamais égalées depuis la création de la SNCF en 1938, et dans un timing qui emprunte plus à la précipitation qu'à une action partagée avec l'ensemble de l'encadrement qui a une vision très « court-termiste » de décisions.
Ces évolutions mettent à mal le caractère intégré de la SNCF. Elles facilitent et accélèrent les pertes d'emplois à statut pour les transférer à des entreprises privées, ce qui ne manque pas de heurter frontalement la CGT, mais aussi la CFDT, SUD Rail et l'Unsa (ces quatre organisations sont représentatives nationalement).
Faute d'un engagement financier conséquent pour le fret opéré par la SNCF, l'accélération du déclin du transport de marchandises va se poursuivre, la crise actuelle amplifiant l'effet de désertification.
L'ouverture des débats sur l'arrivée de la concurrence d'entreprises privées dans le transport régional de voyageurs, inquiète particulièrement les syndicats et de nombreux agents de la société publique. Pas d'information réelle sur le maintien de la règlementation du travail, des conditions contractuelles, de la sauvegarde de l'emploi pour les cheminots qui seraient transféré (en cas de cession d'un marché transport) vers un opérateur privé.
La direction de la SNCF poursuit à marche très rapide, l'application de mesures pour décupler la productivité sans tenir compte que les restructurations engagées et projetées sont à la fois d'une ampleur jamais égalées depuis la création de la SNCF en 1938, et dans un timing qui emprunte plus à la précipitation qu'à une action partagée avec l'ensemble de l'encadrement qui a une vision très « court-termiste » de décisions.