Un nouveau projet vient d’entrer en consultation, celui d’un diagnostic de performance énergétique plus poussé dans le cadre d’une vente ou d’une location entre particuliers. Le futur DPE se veut plus transparent et se base sur deux critères : la consommation en énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Un double objectif pour les pouvoirs publics et les consommateurs sur la qualité environnementale des logements.
Plutôt de créer un énième diagnostic immobilier, les pouvoirs publics privilège le mesurage des gaz à effet de serre directement dans le DPE actuel, bêtise ou nouvelle opportunité ?
Le diagnostic de performance énergétique actuel est largement discutable, et même s’il sert de valeur référente pour un achat, il reste très loin de la précision d’une horloge Suisse. Un système de calcul selon des factures ou des matériaux utilisés (qualité des fenêtres par exemple) qui peuvent largement influencer sur la note comprise entre A et G. Pourquoi en faire de même avec la mesure des gaz à effet de serre ? Un sujet brûlant pour (la planète) les gouvernements qui s’en doutent se résumera par une approximation des résultats. L’objectif, on s’en doute largement : faire payer les « petits particuliers » qui après avoir acheté un logement dans les années 90 pour se constituer une retraite devront faire des travaux à leur frais pour le bonheur de la collectivité. Faites-vous votre propre opinion d’un double diagnostic plutôt qu’une correction des méthodes de calcul du diagnostic actuel.