Défendre les intérêts privés des personnes physiques et aussi des personnes morales comme les entreprises, tel est le principal rôle d’un détective privé. Pour cela, il peut mener des investigations pour des affaires d’ordre civil, commercial ou même moral.
Les enquêtes en droit civil
Dans le cadre du droit civil, le détective privé est amené à réaliser des investigations dans le but de défendre les droits d’un particulier et même d’une entreprise. Connu principalement dans la réalisation d’enquêtes concernant les affaires de mœurs, notamment pour les adultères dans le cadre de divorces, le détective privé peut désormais opérer pour le compte d’un particulier sur d’autres champs relatifs au droit civil. Il peut ainsi s’agir d’une affaire familiale (conflits, problèmes avec des enfants mineurs…), mais également de la solvabilité d’une personne (problèmes financiers), de litiges entre particuliers (problèmes de voisinage), de litiges locatifs ou de la recherche d’individus disparus ou perdus de vue. Dans un cadre judiciaire, le détective est aussi chargé d’effectuer une contre-enquête pénale le plus souvent à la demande de familles qui pensent que l’un de leurs membres a été condamné à tort.
Les enquêtes en droit des affaires
Le détective privé peut être saisi dans le cadre de droit des affaires, pour réaliser des investigations dans le décèlement de pratiques déloyales au sein d’une entreprise. Il est également chargé de mener des enquêtes en cas de litiges économiques et financiers (recherches de débiteurs, insolvabilité…), litiges d’assurance, litiges commerciaux entre deux entreprises, litiges professionnels entre entreprise et salarié/collaborateur, recherche d’employeur… Il est également possible de faire appel à un enquêteur du droit privé dans la lutte contre l’espionnage industriel.
Pour aller plus loin, il fait désormais partie du métier du détective de révéler au grand jour les activités illicites de type : fraude, escroqueries, abus de confiance et non plus seulement les affaires conjugales comme certaines personnes le pensent encore.
Alexis Fradois - Agence AFIP