L’expertise médicale, la clef d’une bonne indemnisation.

Publié le 29/09/2014 Vu 156 935 fois 292
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En matière de dommage corporel, l'expertise médicale est nécessaire pour l'évaluation de l'indemnisation de la victime. Qu’est-ce qu’une expertise médicale ? En quoi cette expertise est-elle importante ? Comment se défendre lors d’une expertise ? Quel recours contre une expertise médicale ?

En matière de dommage corporel, l'expertise médicale est nécessaire pour l'évaluation de l'indemnisation d

L’expertise médicale, la clef d’une bonne indemnisation.

Qu’est-ce qu’une expertise médicale ?

L’objectif principal de l’expertise médicale est d’évaluer l’ensemble des préjudices corporels subis par une victime.

Il appartient à des médecins diplômés de la réparation du préjudice corporel qui ont pour mission de se prononcer sur des chefs de préjudice imputables au dommage initial.

Cet examen est donc nécessaire pour qualifier et quantifier les préjudices que le blessé endure depuis son accident.

Dans certains cas « bénin », l’assurance se contentera d’un examen sur pièces, notamment lorsque les blessures se consolident sans aucune séquelle dans un délai inférieure à trois mois.

Dans les autres cas, il sera donc fait appel à un médecin expert.

Il peut être mandaté par une compagnie d’assurance ou un tribunal.

Il procède à un examen clinique de la victime, prend connaissance des pièces médicales qui lui sont remises et entend les doléances verbales et/ou écrites de la victime.

L’expert rend ensuite ses conclusions médicales et adresse un rapport complet aux destinataires (Assurances, victime, ou avocat dans le cadre d’une procédure judiciaire).

Il n’y a que dans le cadre d’un accident de la route causé par un tiers que le médecin expert est dans l’obligation légale d’adresser une copie de son rapport à la victime.

Dans les autres cas, il appartient à la victime de faire la demande à l’assurance.

En quoi cette expertise est-elle importante ?

Pour rendre son rapport, le médecin expert doit répondre aux chefs de mission que lui adresse l’assurance ou le Tribunal.

Parmi les chefs de mission, nous retrouvons les fameux postes de préjudices corporels, issus de la nomenclature DINTLIHAC que le médecin doit retenir ou rejeter et évaluer voire décrire.

C’est donc bien uniquement sur la base des réponses aux chefs de mission et évaluations de ce médecin expert que la victime pourra ensuite évaluer la réparation financière à solliciter auprès de l’assurance, Tribunal, etc.

C’est en ce sens que l’expertise médicale est la clef d’une bonne indemnisation car sans cette expertise, ni l’assurance, ni le juriste ou avocat, ni le magistrat n’est en mesure de savoir si tel ou tel préjudice est bien évalué ou est en lien avec le dommage initial (accident, agression, accident médical, etc.)

Les conclusions médico-légales seront appliquées stricto sensu.

Exemple : Une victime d’accident de la route se plaint d’une pénibilité accrue dans l’exercice de sa profession (menuisier, plombier/électricien, éducateur sportif, etc.) en raison de séquelles invalidantes.

Dans bien des situations, ce préjudice très important n’est souvent pas retenu par le médecin expert même si il s’agissait de doléances formulées par la victime lors de l’expertise.

Dans le même registre, l’assistance d’une tierce personne (aide humaine), professionnelle ou familiale, au lendemain de l’accident pour aider la victime à accomplir un certain nombre de tâches comme l’habillage, la toilette, les tâches ménagères, les courses, déplacements, etc. est souvent écartée ou sous-évaluée lors de la discussion avec le médecin expert.

Encore, la période d’arrêt de travail imputable à l’accident peut être réduite par l’expert qui considèrera que votre état de santé vous permettait de reprendre le travail plus tôt…

Les pertes de revenus au-delà de la période d’arrêt de travail retenue par le médecin expert pourraient donc ne pas être indemnisées !

Une mauvaise expertise ne pourra donc aboutir à une bonne indemnisation…

Comment se défendre lors d’une expertise ?

Tout d’abord, il est primordial de se munir de son entier dossier médical lors de cet examen pour éviter toute discussion avec l’expert.

Ensuite, il est important de penser à rédiger synthétiquement une lettre de doléances qui reprendra l’ensemble de votre parcours depuis le fait générateur du dommage (accident, agression, erreur médicale), les conséquences sur votre vie personnelle (aide humaine nécessaire, douleurs, impact psychologique, sexuel, activités d’agréments impossibles, etc.) et professionnelle.

Enfin, l’atout principal sera d’être accompagné d’un médecin expert de recours qui défendra votre dossier médical face à l’expert nommé par l’assurance ou le Juge.

A noter que dans le cadre d’une expertise judiciaire, l’assurance ou la partie adverse enverra son médecin expert pour représenter ses intérêts.

En vous rendant seul, vous prenez le risque que l’expert ne prenne en compte que les dires de l’expert représentant la partie adverse !

Ce médecin expert de recours ou de victime fera en sorte que vos droits soient respectés et que tous les postes de préjudices définit dans la nomenclature DINTILHAC soient retenus dans leur fourchette haute.

Afin de vous défendre au mieux, un rendez-vous préalable avec ce médecin de recours doit être programmé au plus tôt pour qu’il puisse s’imprégner de votre dossier médical et de vos doléances qu’il mettra en avant lors de l’expertise.

Meilleure est l’expertise, meilleure sera l’indemnisation de votre préjudice corporel et financier.

Quel recours contre une expertise médicale ?

Il est possible de contester des conclusions médicales qui ne conviendraient pas à la victime soit que le médecin ait sous-évalué les préjudices soit qu’il ait omis de se prononcer sur d’autre.

Cette contestation peut se faire soit dans un cadre amiable ou dans un cadre judiciaire.

Dans un cadre amiable, il est possible de procéder à une expertise médicale dite contradictoire si la victime était seule lors de la première expertise.

L’expertise arbitrale peut également être un bon compromis puisque l’expertise est confiée à un médecin arbitre, réputé neutre, pour trancher le « litige ».

Attention, dans ce cas, il faut s’assurer que l’expert arbitre ne fait pas partie du réseau de l’assurance en question.

Dans un cadre contentieux, une expertise médicale peut être demandée à un Juge devant un Tribunal.

Dans ce cas, c’est à l’avocat qu’il appartient de présenter la demande.

Dans tous les cas, l’assistance d’un médecin expert de recours est indispensable car il sera un des garde-fous de vos droits.

En ce qui concerne notre société DVA Experts, nous faisons assister nos clients par des médecins experts de recours faisant partie de notre réseau.

Notre seul but est de défendre les droits des victimes pour que la réparation de leurs souffrances soit la plus juste et la plus haute.

Mikaël IKEDJIAN, DVA Experts

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1 Publié par DVA Experts
04/01/2017 14:11

Bonjour Mel77,
Sans avoir été soumise à l'expertise médicales, l'assurance ne peux se prononcer sur l'imputabilité d'une lésion.
De plus, le canal carpien est bien souvent lié à une pathologie non traumatique.
Cordialement,

2 Publié par Visiteur
04/01/2017 16:29

Bonjour oui mes un kyste q été décelé. Pour mes 30ans de vie je n'es jamais rien eu au poignet ni douleur. Je viens de les avoir il vos faire une demande de expertise. Et til possible d'être accompagné pour maintenir mon dossier

3 Publié par Visiteur
16/01/2017 14:40

Bonjour,
J'ai lu les différents mots de tous et je viens à mon tour vous exposer les faits.
En juillet 2015 mon époux a été victime d'un accident de la route lors d'un trajet Dépôt-chantier. Il a eu trois vertèbres fracturées, il a été opéré à DIJON. l'AT a été reconnu et depuis cette date il été en arrêt de travail. Convoqué en janvier 2016 par le médecin conseil de la CPAM il lui a été dit de continuer la kiné et la piscine( qu'il a fait de son propre chef sans demande médicale) et de se faire prolonger de moins en moins jusqu'à ce qu'il se sente mieux. Mon mari a de lui même pris RDV avec médecine du travail qui s'est retourné vers son employeur pour une demande de poste aménagé ou de mi-temps thérapeutique, refusé tout net par l'employeur. Une second RDV chez le médecin conseil a été demandé le 28/11/2016(nouveau médecin) qui lui l'a consolidé au 19/12/2016. Consolidation contestée par nos soins et celle de notre médecin traitant. Depuis le 19/12/2016 plus d'indemnités journalières. Un expert a été nommé et nous sommes allées à VOLVIC le 12/01/2017. Médecin qui n'a pas écouté un traite mot de ce qui a été dit et sans surprise, la lettre de refus de non consolidation a été reçue ce jour.
Nous hésitons du fait que nous ne touchons plus d'indemnités à demander une contre expertise. Si toutefois nous retenons ce choix, que doit-on faire? et vraiment doit-on le faire?
Dans l'attente de vous lire,
Cordialement.

4 Publié par DVA Experts
17/01/2017 10:33

Bonjour,
Malheureusement, cet article n'est pas réellement destiné aux expertise mises en place par la CPAM car elles n'ont pas pour but d'évaluer un préjudice corporel mais de valider un arrêt de travail, de consolider ou bien d'évaluer uniquement un taux d'incapacité.
Je ne pourrai donc vous aiguiller sachant que les voies de recours sont notées sur les courriers reçus de la CPAM : commission de recours amiable, Tribunal du contentieux ou de l'incapacité, etc.
Cordialement,
Mikaël IKEDJIAN
DVA EXPERTS

5 Publié par Visiteur
17/01/2017 21:46

Bonjour,
J'ai eu un accident de la circulation le 6 Août 2016 ou je ne suis pas en tort on m'a foncé dans l'arrière de la voiture. Pas de pompier on a pu faire le constat normalement.
Sur le coup douleur juste à la nuque.
Quatre jours plus tard je suis allée voir mon médecin traitent (déjà en arrêt avant pour raison respiratoire) j'avais de fourmis dans les orteils du pied droit puis dans la jambe et là il a décidé de me prescrire une IRM de suite car il était certain que j'avais une hernie discale.
IRM fait le 31 Août et pas loupé double hernie discale lombo sciatique droit.(j'ai 25 ans)
Opération indispensable programmée le 2/12/16.
Puis j'ai eu un rendez vous avec l'expert médical de mon assurance le 4/01/17 ou je mis suis rendu avec mon mari et la je viens de recevoir une copie de son compte rendu ou il dit que mes hernie ne sont pas forcément causés par l'accident et que en douleur je suis a 1/7 alors que je suis sous codéine, que je ne peu pas baisser la tête sans que ça me lance dans la jambe, ni faire trop de voiture sans avoir de douleur et malgré les médicament j'ai une douleur permanente dans la jambe qui me fait même boiter!
Que puis-je faire car je ne suis vraiment pas d'accort avec son compte rendu.
Demain après midi je veux me rendre chez mon assurance pour en discuter.
Cordialement
Kathy

6 Publié par Visiteur
19/01/2017 15:31

Bjr
j'ai ete victime d'un accident de la route en mai 2016 consolide en Aout coup du lapin fissure de ma prothese dentaire
rapport du medecin doloris 3/7 ras pour le reste sauf gene tempo 8 jrs classe 2 et 84 jrs classe 1

j'ai conteste le rapport de l'expert qui ne reflete en rien tous le desagrement subit depuis cette accident
je souhaiterais savoir si le medecin a un delai pour repondre a l'assurance car cela fait bien un mois et chaque fois que j'ai appele l'assurance elle me dit ne pas avoir de retour du medecin
qu'elle recourt j'ai au dela d'une contre expertiser
a t-il un delai pour me faire une nouvelle proposition?

merci de votre retour

7 Publié par Visiteur
19/01/2017 23:06

Bonjour! Suite à une violente agression, j'ai été victime d'un trauma-crânien, du stress post traumatique, d'une fracture ouverte du bras gauche et des tâches de sans au cerveau. L'expertise s'est déroulée en trois. La 3ème fois, j'ai été consolidé mais depuis cette date de consolidation(le 30/09/2016), le médecin expert du tribunal n'a pas encore transmis son rapport et cela m'inquiète. Je demande ce que je fois faire car jusqu'à maintenant, je n'ai reçu que le rapport de mon médecin conseil. Mon avocat ne me dit rien. J'ai besoin d'aide

8 Publié par Visiteur
28/01/2017 00:16

Bonjour

Le 26.11.2015 j ai eu un accident sur l autoroute non responsable le véhicule arriere ma percuté véhicule irréparable et remboursé. Pompier mon emmener au urgence le bilan entorse du rachis cervical douleur dorsales rien au scanner ni irm j ai toujour mal étai médecin urgence le chirurgien orthopédiste me vois le 5 décembre 2015 me fait une infiltration locale et diagnostique une nevralgie d Arnold. Le 20 janvier 2016 le chirurgien me presqui du kinésithérapie 50 séance en tout 2 fois par semaine jusqu au 1 er juin 2016 séance subies.eu arrêt travail du 26.11.2015 au 30 mars 2016 par chirurgien mes je suis à la recherche d emploi je ne touche rien j ai 21 ans.je ne pratique plus mon loisir course à piedsje n'ai pas repris le volant ni travaux domestique ni course ni pour me raser etc..les traitement antalgique de palier ll le port du collier souple ne me fon rien toujour mal l expert ma vu le 5 janvier 2017 dit un aspect guinde l absence d anomalie du port de la tête un abaissement de 2 cm du moignon de l epaule gauche les rotation son symétrique à 10 les inclinaison sont nulles pas contractiré la palpation est globalement algique. Pas de trouble de la semsibilite les réflexe sont présent. L examen met en évidence l absence d anomalie du port de tête l absence de contracture des algies à la moindre mobilisation ou la moindre pression etc..il conclu voir un sapiteur psychiatre expert près de la cour d apel.pourquoi j ai dit a l expert que je suis pas fou que j ai vraiment mal il m'a dit tes un drogué avec les medicament sa serre à rien ni ton collier souple depuis j'ai toujours mal et je n osse même plus allez voir le médecin.pourquoi voir sapiteur ? Merci de votre réponse jimmy

9 Publié par DVA Experts
30/01/2017 16:18

Bonjour Kathy,
Il conviendrait de prendre l'avis d'un médecin de recours intervenant pour les victimes.
En fonction de son avis, vous pourrez contester les conclusions de l'expert d'assurances.
Je me tiens à votre disposition au 04.93.24.21.98 ou 06.24.05.21.92.
Cordialement,
Mikaël IKEDJIAN - www.dva-experts.com

10 Publié par DVA Experts
30/01/2017 16:20

Bonjour nana 75,
Le médecin n'a aucun délai pour répondre à l'assurance sur un point précis...
En cas de silence de sa part, il conviendra de mettre en place une nouvelle expertise, à l'amiable si l'assurance est d'accord, en judiciaire dans le cas contraire.
Cordialement,
Mikaël IKEDJIAN - www.dva-experts.com

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