Faute inexcusable de l'employeur : l'aggravation de l'état de la victime

Publié le 21/08/2015 Vu 12 427 fois 16
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En cas d'aggravation de son état de santé, la victime peut demander une indemnité complémentaire, et engager une procédure spécifiquement dans ce but

En cas d'aggravation de son état de santé, la victime peut demander une indemnité complémentaire, et engag

Faute inexcusable de l'employeur : l'aggravation de l'état de la victime

Par deux arrêts du 10 décembre 2009, la deuxième chambre civile de la Cour de Cassation rappelait que la victime d'un dommage imputable à la faute inexcusable de son employeur (ou de ses ayants droits en cas de décès) sont recevables à exercer une nouvelle action en réparation du préjudice résultant de l'aggravation de l'état de la victime, dès lors qu'il n'a pas déjà été statué sur la réparation de ce préjudice complémentaire qui n'était pas inclus dans la demande initiale (Cass. Civ. 2ème, 10 décembre 2009, pourvoi n° 08-21094 et 08-15-914).

La victime d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle résultant d'une faute inexcusable de l'employeur est donc recevable, en cas d'aggravation de son préjudice après première indemnisation, à engager une nouvelle action en réparation de son préjudice complémentaire.

Plus récemment, le 7 mai 2015, la Cour de Cassation a confirmé cette jurisprudence dans les mêmes termes (Cass. Civ. 2ème, 7 mai 2015, pourvoi n°14-15246).

Il s'agissait en l'espèce, d'une victime dont le taux d'incapacité avait été porté de 35% à 50%, suite à une rechute prise en charge par la CPAM, ce qui constituait à l'évidence une aggravation.

Notons enfin que si ces décisions ont été rendues en matière d'amiante, tout indique qu'elles ont vocation à s'appliquer à toutes les victimes, quels que soient les pathologies dont elles souffrent.

Et si l'employeur a entretemps disparu ? Peu importe : l'organisme de sécurité sociale fera l'avance de toutes les sommes dues à la victime, à charge pour lui de se retourner contre l’employeur, s'il existe encore.

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1 Publié par Visiteur
11/12/2018 09:52

En attente de votre réponse, j'adresse ce jour une demande au tass pour enregistrer ma demande de reconnaissance de la faute inexcusable et je leur ferai parvenir ultérieurement mes observations écrites.
Je dois également appeler la caisse en déclaration de jugement commun. que doit contenir ma lettre adressée à la cpam et dans quel délai suite à ma lettre?
Merci

2 Publié par Visiteur
11/12/2018 09:52

En attente de votre réponse, j'adresse ce jour une demande au tass pour enregistrer ma demande de reconnaissance de la faute inexcusable et je leur ferai parvenir ultérieurement mes observations écrites.
Je dois également appeler la caisse en déclaration de jugement commun. que doit contenir ma lettre adressée à la cpam et dans quel délai suite à ma lettre?
Merci

3 Publié par Guillaume Cousin
11/12/2018 12:27

Faites partir une lettre recommandée aujourd'hui même pour saisir le Tribunal.

Voyez aussi s'il vous serait possible de passer au greffe.

4 Publié par Visiteur
11/12/2018 13:46

Bonjour,

Je viens d'envoyer une lettre recommandée avec AR aujourd'hui.
Je vais me déplacer au greffe cette après midi avec une copie en double exemplaire a faire tamponner par le greffe.

Sous quelle forme dois-je appeler la caisse en déclaration de jugement?

Par ailleurs, les indemnités journalières et le montant de ma rente trimestrielle ne prend pas en compte une prime obtenue devant le bureau de conciliation d'un montant de 1000€net au motif (selon la cpam et la cra )qu'elle ne devait pas être soumise à cotisation.

Est ce qu'il y a une possibilité au cours de l'instance de rectifier le montant de la rente ou y a t'il prescription.

la notification de droit en sept 2014.

Merci pour vos réponses et l'aide que vous apportez au internautes.

Cordialement.

5 Publié par isabelleguy
13/01/2019 09:18

Bonjour,

J'ai été reconnue en accident de travail par la CRA après un premier refus. Voici les faits ; en juin 2017 j'ai fait une tentative de suicide dû à un harcèlement moral que je subissais sur mon lieu de travail. Aujourd'hui je suis toujours en arrêt et suivi par un psychiatre qui a reconnu lui même que mes lésions psychiatriques étaient bien dues au harcèlement vécu. Avant cette action j'avais envoyé au médecin du travail un email lors d'un arrêt maladie ce que je subissais et avait peur de reprendre mon travail "email en 2016". A mon retour de maladie j'ai subi encore et encore des remarques et des reproches qui paraissaient tout à fait anodins pour certains mais qui prenaient toute son importance puisque mes entretiens d'évaluations devenaient un cauchemar alors qu'avant 2015 j'avais toujours été considéré comme un bon élément. J'ai aussi envoyé un courrier au Directeur faisant état de mon harcèlement et lui rappelant l'article "sécurité" face à cette situation. En réponse j'ai eu en septembre 2016 un avertissement sur des faits genre rumeurs et inaction alors que ma deuxième fiche de poste créé par une Directrice du patrimoine a fait à mon intention. Je suppose que tout ce qui était fait était pour me perturber et m'obliger à démissionner. Bref, je voudrai savoir quelle action puis je faire maintenant. Dois je demander la confirmation de la faute inexcusable de l'employeur ? Dois je demandé des dommages et intérêts ? J'ai 59 ans

6 Publié par PROTEUS2020
09/02/2020 18:55

Bonjour Maître,

J'ai été licencié pour inaptitude d'origine professionnelle en 2012, suite à deux maladies professionnelles (tableau n°79) qui ont touché les deux genoux. Par la suite en 2016 la FI fut reconnu contre l'employeur, pour le genou gauche, le rapport médical fait état de la pause d'une prothèse totale au genou. l'employeur n'a pas interjeter appel, le jugement est définitif. Il semble que ma prothèse est un problème mécanique, et être ainsi obligé de prévoir à une nouvelle implantation. Faut-il refaire une procédure au TASS ou l'assurance de celui-ci doit payer les frais lié à l'intervention, qui en fait est une aggravation. Merçi

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