Dérapage verbal au travail : salarié et employeur au même régime

Publié le Modifié le 29/12/2012 Vu 77 398 fois 38
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Vous êtes victimes de propos dénigrants, vexatoires ou injurieux dans votre travail ? Nous sommes à votre disposition pour vous défendre et entreprendre les actions légales appropriées à votre situation. En la matière, savoir agir pour faire constater les faits est déterminant. Que vous soyez victime ou auteur du dérapage verbal, nous pouvons vous aider dans la gestion du conflit pour que l’issue vous soit favorable.

Vous êtes victimes de propos dénigrants, vexatoires ou injurieux dans votre travail ? Nous sommes à votre

Dérapage verbal au travail : salarié et employeur au même régime

Par Nabil FADLI, avocat au barreau de Paris, avocat.fadli@juris-cession.com


Vous êtes victimes de propos dénigrants, vexatoires ou injurieux dans votre travail ?

Nous sommes à votre disposition pour vous défendre et entreprendre les actions légales appropriées à votre situation.

En la matière, savoir agir pour faire constater les faits est déterminant.

Que vous soyez victime ou auteur du dérapage verbal, nous pouvons vous aider dans la gestion du conflit pour que l’issue vous soit favorable.

 

Dans un contexte économique et social de plus en plus tendu, les dérapages verbaux au travail sont fréquents.

Les adeptes de ce mode de communication agressif sont aussi nombreux du côté des salariés que de celui des employeurs.  

Ce phénomène concerne aussi bien les ouvriers que les cadres et se constate dans les petites et moyennes entreprises (PME) tout autant que dans les grands groupes.

 

Pourtant, cette pratique du verbiage « musclé » n’est pas sans risque et peut avoir des conséquences graves pour la suite des relations contractuelles.

En la matière, le proverbe populaire en forme d’avertissement trouve tout son sens : « Celui qui élève sa parole aime sa ruine. »

Alors méfiez-vous des écarts de langages, qui sont certes l’expression bouillonnante de notre nature humaine, mais que la raison doit proscrire dans le cadre professionnel.

Pour s’en convaincre, il convient de rappeler que les dérapages verbaux sanctionnés par les tribunaux ne se limitent pas à l’injure, qui constitue en outre une infraction pénale, mais concernent tout aussi bien les propos indélicats ou désobligeants prononcés au travail.

Du côté des employeurs, les dérapages verbaux sont parfois l’outil d’une politique agressive de gestion du personnel qui rend l’ambiance particulièrement pesante pour les salariés visés.

La jurisprudence de la Cour de Cassation qui s’impose aux différents conseils de Prud’hommes et chambre sociale des Cours d’Appel, est particulièrement énergique à l’encontre des employeurs indélicats

Dans un arrêt du 7 février 2012 (N° de pourvoi: 10-18686), la chambre sociale de la Cour de Cassation a eu à trancher un litige concernant les propos tenus par un employeur à sa salarié dans le cadre d’un entretien (il lui reprochait de dégager des odeurs nauséabondes en évoquant « une gangrène, une incontinence »). Dans cette affaire, l’employeur reconnaissait avoir tenu de tels propos, la question portait donc uniquement sur les conséquences qui en découlaient. Pour la Cour de Cassation, ces propos sont constitutifs d'une atteinte à la dignité du salarié et donc caractérisent un manquement grave de l'employeur à ses obligations.

La sanction est à la hauteur de l’affront fait au salarié, à savoir la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeur, qu'il s'agisse d'une résiliation judiciaire, ou d'une prise d'acte de la rupture.

De plus, les dérapages de langages répétés, sont constitutifs d’une forme de harcèlement moral d’autant plus sévèrement sanctionné par les tribuanux. 

L’agression verbale peut aussi provenir d’un autre salarié. Indélicat qui en ce cas encoure la rupture de son contrat de travail pour faute en cas de propos déplacés ou insultants.

 Les tribunaux reconnaissent régulièrement le bien fondé d’un licenciement basé sur des propos désobligeants proférés par un salarié qui au demeurant peuvent être révélateurs d’actes d’insubordination.

De même, si un salarié violente verbalement un collègue, l’employeur à l’obligation d’intervenir pour garantir à tous ses salariés un cadre de travail serein eu égard à son obligation de sécurité.. 

Il convient donc plus que jamais, pour les salariés et les employeurs de peser leurs mots lorsqu’ils s’expriment au travail.

Il est utile de préciser, qu’à l’heure du numérique, des propos exprimés ailleurs que dans la sphère du travail, peuvent être sources de problèmes pour leur auteur. Les affaires concernant des salariés licenciés pour avoir dénigré leur patron ou leur société sur les réseaux sociaux ne sont pas rares. Pour les fonctionnaires le problème du respect de leur obligation de réserve se superposent également.

 

Le mot de la fin revient à Victor Hugo qui écrivait « Je n'ai jamais répondu aux injures, les injures prouvant quelquefois contre ceux qui les disent, et jamais contre ceux à qui elles sont dites».

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1 Publié par Visiteur
23/09/2017 14:58

bonjour,
je travail dans une clinique a l'accueil depuit mtn 11 ans..
je suis victime des propos dégradants humiliants et mettant en doute mon honnêteté de la par de la directrice.
j'ai toujours fait mon travail,je suis exposer dans un bruit
du matin de 8h30 a 19h30 j'ai longues journée, l'ajointe de direction elle n'ai pas mieux quand j'ai des appelles des salaries vacataire en ligne pour des contrats qui non pas eux le contrat de travail qui travail sans contrat ou pour les salaire elle me raccroche au nez je suis la comme une idiote, je ne sais plus quoi faire je suis pas RH je doit m'occupé des patients famille des patients des appelle entrants dirigé les visite mette en route le téléphone, la télévision des patients etc je rentre le soir je suis épuisé avec les tâches administrative e plus distribué les contrats les salaire des cdd les fiches de salaire des cdi je me fait encore est encore engueulé, je suis mal traité que doigte faire je n'en peux plus des responsable, elle ne sont pas a l'écoute mais pour nous engueulé la elle on le temps ... un salaire de 1200€ travail un WK sur deux

2 Publié par Visiteur
12/10/2017 17:12

Bonjour, je me suis fâchée contre ma collègue de bureau qui répond à tous ces appels téléphoniques avec le haut parleur. Je lui avais déjà fait la remarque mais elle n'a pas changé cela. Cette fois elle passait un appel avec son haut parleur à fond et j'ai craque, je me suis levée et je lui ai dit "ca va tu peux pas le mettre moins fort ton haut-parleur ?" et elle m'a répondu "je pense que tu devrais faire une petite pause" alors j'ai explosé !! Je me suis levée et je suis partie. Quand je suis revenue je lui ai dit "non mais tu as vu comme tu le mets fort le haut parleur, tu peux répondre comme tout le monde, comprendre que ca m'emmerde ?" À ca elle a répondu qu'elle faisait ca parceque sinon elle pouvait pas se concentrer. Alors j'ai dit " et moi je peux me concentrer ?" Et là elle a répondu hautaine " je peux savoir sur quoi tu te concentres ?" Et là je lui ai dit que je n'avais pas à lui répondre. Apres le chef du bureau d'a côté est venu s'interposer en me disant "oh oh on se calme !" Et je l'ai envoyé bouler. J'étais très énervée. Suite à quoi j'ai eu un rdv avec mon chef et le directeur lors duquel j'ai craque, je me suis mise à pleurer en disant que je n'en pouvais plus ... Et là je suis en arrêt pour burn out. Pensez vous que je peux me faire virer pour ce pétage de plomb ??

3 Publié par Visiteur
01/12/2017 16:56

Bonjour , suite à un courrier d'inaptitude à mon poste de travail pour cause de douleurs aux mains(inflammations aux poignets et aux doigts ayant touché le tendon du pouce) avec de l'arthrose , mon employeur a mal pris cette inaptitude et a été vulgaire par ces paroles, excusez-moi mais je dis mot pour mot ce qu'il m'a dit ;tu veux que je vienne tous les matins pour te faire une pipe non? Suite à cela il a demandé au médecin du travail un entretien dans l'entreprise qui aura lieu ce lundi 04/12, car mon employeur confirme que je ne fais aucuns efforts sur mes machines ( je travail dans l'industrie du decolletage).Que dois-je faire ? Cordialement .

4 Publié par Visiteur
24/02/2018 10:03

Bonjour, je suis chef d équipe dans un laboratoire pharmaceutique. Et en changement d equipe j ai passé les consignes à un ouvrier pour qu' il fasse attention au changement de lot en disant polment que c etait le dernier n de lot et après y aura un nouveau lot, et cet ouvrier ne voulait pas que je lui parle et il m a rajouté en me disant: de toute manière t as rien foutu de ta journée hier, tu tournais en rond. Alors que moi j ai mon poste de chef et non sur la chaîne que d'oie je faire ?cela m a trop monté la tention.

5 Publié par Visiteur
09/08/2018 10:57

bonjour, je suis AS de nuit en EHPAD ; je ne suis jamais arrêté ;mais ce lundi dernier ;j'ai du le faire car je suis usée et mon dos était bloquer ; aussi par correction j'ai appelé la directrice de mon établissement pour lui communiquer que je serai absente 5 jours ; celle ci m'a menacé en me disant que les arrêts de travail ne sont pas compatible avec le travail de nuit et que je risquais de repasser de jour .si elle le fait je ne tiendrais pas le coup car j'ai 60 ans et mon corps fatigue .Que dois je faire . Je reprends samedi mais si elle me convoque je ne sais pas si je vais garder mon calme car depuis des années elle ne peut pas me voir .

6 Publié par Visiteur
26/10/2018 16:26

bsonsoir, j'ai commencé une mission d'intérim le 27/08/2018. je le cache pas j'ai du mal à ce poste, car différents tableaux avec différents services, différentes facturations etc...je ne comprends même pas pourquoi la responsable m'a gardé, car elle le voyait, c'est claire. fin septembre, elle a commencé, à me parler mal, à etre violente dans son ton et ces mots, ce qui m'a choquée. le 11 octobre, elle m'expliquait comment je devais travailler. sans remettre en doute ce qu'elle me disait, je lui ai demandé si j'avais fait une erreur, et là c'est devenue une furie, je me suis demandée ce qu'elle allait me faire. elle m'a emmené dans un bureau, se calme et me dit tout ce qu'il ne va pas, tout en me disant à 2 reprises, car elle a rien personnellement contre moi. juste avant cela, elle me disait qu'il fallait qu'elle range mes banettes, au cas ou j'ai un accident et que je ne reviendrais pas, pour reprendre derrière (ce qui m'a choquée, cela je l'ai entendue à plusieurs reprises). Est ce normal qu'elle me violente dans le ton et les mots sans être vulgaire. pourquoi me garde t elle, puisque je ne fais pas l'affaire. je remplace une personne en congé maternité. est ce normal quand on fait mal le taff, que la responsable réagisse de cette façon. je me suis mise en arrêt, n'en pouvant plus de ce climat, surtout qu'elle m'a dit qu'elle me lâcherait pas.

7 Publié par Visiteur
28/10/2018 14:51

Bonjour je travail dans un grand groupe j ai mon chef depuis 10ans m'a rendu malade sale bougniol sale arabe et la dernière de toute manière ton père ta mère et ta grand mère ton pas éduqué et tout ca devant témoins et le pire qui me tue devant mon fils car mon fils travail avec moi je suis devenu alcoolique je fume j ai perdu mes repères et le pire de tout j ai plus de dialogues avec ma femme aidé moi svp

8 Publié par Visiteur
11/11/2018 13:36

Bonjour je subir part une collègue de travailler qui est nommé controleuse qui me parle mal devant dautre collègue.En rapport à mon travail qui a était soit dit sens mal fait est ce que elle peut me donne des ordres ou pas elle est pas chef.me parle mal,retourne le tapis ou je fait mon travaille ,retrouve une bouteille vide dans chariot,me critique derrière mon dos ,est accusé des choses que j'ai pas commis.

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