L'avocat en droit à l'image

Publié le 29/10/2014 Vu 4 114 fois 4
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Le client de l’avocat exerçant en droit à l’image peut être une célébrité comme un parfait inconnu puisque chacun dispose d’un droit exclusif sur son image. Cependant, en fonction du profil de la victime, l’appréciation des dommages et intérêts peut varier et l’avocat devra en tenir compte.

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L'avocat en droit à l'image

Le profil de la victime d’une atteinte à l’image

Le client de l’avocat en droit à l’image peut aussi bien être une personnalité médiatique qu’un parfait inconnu. Les tribunaux indiquent régulièrement que toute personne « dispose sur son image, attribut de sa personnalité, et sur l’utilisation qui en est faite d’un droit exclusif, qui lui permet de s’opposer à sa diffusion sans son autorisation ».

L’avocat en droit à l’image sait toutefois que la différence de traitement est notable dans l’appréciation du préjudice et donc du montant des dommages et intérêts. Ainsi le simple quidam, qui n’a jamais exposé son image dans aucune publication pourra démontrer un plus grand préjudice qu’une personnalité habituée des médias qui aura elle-même fait commerce de son image par le passé. Et le mannequin professionnel, qui vit de la vente de son image, pourra démontrer un vrai préjudice patrimonial, chiffré, pour l’atteinte qui lui est causé par une exploitation non autorisée.

Choisir le bon fondement juridique

Contrairement à une idée répandue, même parfois chez les juristes, le droit à l’image ne fait pas partie du droit de la propriété intellectuelle. Ainsi par exemple, un mannequin n’a aucun droit à revendiquer des royalties (rémunération proportionnelle) sur la vente des photographies de son image si cela n’a pas été prévu contractuellement .

Si le photographe peut revendiquer un droit d’auteur sur ses photographies, le sujet de celles-ci ne dispose que d’un droit à l’image. Ainsi, l’avocat n’invoquera pas les dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour défendre la victime d’atteinte à son image mais seulement celles du Code civil ou du Code pénal.

De même, le droit à l’image ne fait pas partie du droit de la presse au sens strict et n’est donc pas régi par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté d’expression. Les atteintes à l’image ne suivent donc pas le régime très sévère instauré par cette loi pour les délits de presse que sont les diffamations et les injures. Cependant, une image peut être qualifiée de diffamatoire ou d’injurieuse si elle porte atteinte à l’honneur ou à la considération du sujet, par exemple par le biais d’un montage. Dans ce cas très précis, l’avocat devra agir selon les règles du droit de la presse exclusivement, donc notamment dans les trois mois de la publication.

Enfin, le droit à l’image ne se confond pas non plus avec le droit à la vie privée. Même si les juges fondent la protection du droit à l’image sur l’article 9 du Code civil, il s’agit d’une atteinte différente qui peut être étrangère à toute notion de vie privée.

Le délit de captation illicite de l’image

L’avocat en droit à l’image sera pénaliste au besoin dans les cas les plus graves lorsqu’il s’agira d’une captation illicite de l’image qui, cette fois, porte atteinte à la vie privée. L’article 226-1 du Code pénal prévoit qu’ « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui (…) en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé ».

A titre d’exemple, on se souvient de la plainte déposée par le Prince William et son épouse Kate Middleton suite à la publication dans les pages du magazine « Closer », des photographies dénudées de la princesse sur son balcon.

L’avocat en droit à l’image doit donc choisir le bon fondement juridique et prendre en considération le profil de son client pour le défendre au mieux.


 

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1 Publié par Visiteur
07/03/2017 16:21

Bonjour
Maitre, je porte un très connu historiquementil y aussi une ville et un château qui porte mon nom. Je suis harceler par une organisation secrète et je dirais satanique. En tout cas les méthodes dont celles de personnes satanique. Je pense être piraté sur mon téléphone et pour lequel quand je prend des photos des petits malin font en sorte que mon visage soit déformé avec un oeil plus grand et etc. Ce qui n'est pas le cas. Je suis très belle jeune et j'ai l'intention de me marier et que ces personnes font cela par haine, jalousie et qui veulent que je sois isolé sans relation comme mes ancêtres qui ont fait voeux de chasteté etc. Des templiers. Je voudrais que ces malades ce calmes pour toujours! Et que je sois dédommagé des préjudices. Cordialement!

2 Publié par Visiteur
07/03/2017 16:28

J'ai oublié de vous dire. Ils sont vraiment malades de ce que j'ai compris! Ils cherchent en faisant cela des phénomènes mystiques en faisant penser que cela vraiment l'atteindre que je vais devenir comme ces déformations. Et je suis pra.tiquement certaines que ce sont des escrocs et des pourritures humaines qui pens être plus intelligent que tout le monde. Ils pratiquent de la magie sur mes photos font tputbpour nuirba ma vie et a mon image. Merci d'une réponse

3 Publié par Visiteur
21/08/2017 17:08

Bonjour.
J'ai acheté un lot de photos, négatifs et de diapositives dans un vide grenier.
Beaucoup de photos sont déjà dans les mains d'experts.
Toutefois j'ai une diapositive qui me pause un problème, l'image révèle Salvador Dali et Amanda Lear en couleur dans les arènes de figueres (Espagne) en 1973, (après contact avec Amanda Lear).
Cette diapositive était parmi d'autres sans intérêt.
Je comprends qu'il faut rechercher l'auteur de cette photo, qui lui, seul peut en faire la reproduction, donc commerce.
Néanmoins si on ne peut pas savoir qui a pris cette photo puis-je la déposer.
Ou seul la vente de cette diapositive peut être possible ?
En attente d'une réponse qui m'expliquera mes droits ou mes devoirs, merci.
Cordialement.
M. Péron

PS: j'essaie juste d'economiser un peu d'argent pour l'achat d'un petit terrain agricole pour m'installer, pas à devenir riche. merci

4 Publié par Alexandre BLONDIEAU
21/08/2017 18:26

Bonjour,

Pour la reproduction, vous avez besoin de l'accord d'Amanda Lear pour le droit à l'image (pas besoin de l'accord des héritiers de Dali puisqu'il est décédé), et de l'accord du photographe à condition que la photographie soit vraiment originale, si elle ne l'est pas, il n'y a pas de droit d'auteur dessus.

Bien à vous

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