Les éternels contentieux familiaux

Publié le Modifié le 21/03/2017 Vu 72 562 fois 470
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L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au partage des biens laissés par les ascendants. Un partage qui dans la plupart des cas ne se fait pas sans heurt. Afin de mieux appréhender cet aspect matériel de la vie, nous vous proposent cet articl ....

L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au

Les éternels contentieux familiaux

L’héritage concerne pratiquement tout le monde et chaque citoyen est appelé un jour à être confronté au partage des biens laissés par les ascendants. Un partage qui dans la plupart des cas ne se fait pas sans heurt. Certaines familles se sont disloquées, déchirées, connaissant parfois des situations dramatiques. Afin de mieux appréhender cet aspect matériel de la vie, nous vous proposent cet articl , resumé d'un articl du journal le soir d'algerie .
un aperçu général sur l’héritage
L’héritage, de manière générale, fait appel au départ à deux notions essentielles : le patrimoine ou actif successoral d’une part, et la famille, d’autre part. C’est la transmission des biens d’une personne qui décède à sa famille qui constituent ce que l’on appelle communément héritage. Cette transmission des biens d’une personne décédée à sa famille a connu au cours de l’histoire, et au niveau des différentes sociétés, des contenus différents. Alors que dans certaines sociétés, on peut parfaitement organiser toute sa succession de son vivant par le moyen du testament notamment, la loi n’interviendra donc pour le partage du patrimoine du défunt qu’en l’absence de toute volonté qu’aura manifestée celui-ci en vue du règlement de ce partage, selon le choix qu’il aura fait ; par contre, chez nous, c’est la loi qui va déterminer à titre principal et avec précision non seulement les personnes ayant vocation à succéder au défunt, mais également les quantités revenant à chaque ayant droit, le testament – le cas échéant – ne pouvant s’appliquer que pour le tiers de la succession. C’est là toute la matière du droit des successions qui est assez complexe, ayant fait l’objet de nombreuses études et traités, et qui a pour sources chez nous successivement la loi coranique, le testament, auxquels il convient d’ajouter le habous ou wakf.
la législation applicable en Algérie
Le droit applicable en matière successorale en droit algérien est contenu essentiellement dans les dispositions des articles 126 et suivants de la loi 84-11 du 08 juin 1984 portant code de la famille, celles des articles 775 à 777 du code civil relatives au testament et renvoyant d’ailleurs au code de la famille, ainsi que la loi 91-10 du 27 avril 1991 complétée et modifiée, relative aux biens wakfs. L’ensemble de ces textes a pour base commune la charia. Ainsi, les règles du code de la famille qui précisent les catégories d’héritiers, les parts dévolues aux différents ayants droit, etc. ont pour fondement principal le Coran – notamment les versets 7, 11, 12, 33 et 76 de la sourate IV (Les femmes), alors que la sunna constitue le fondement de la notion de testament de même, d’ailleurs, que la législation des habous (ou biens wakfs) est elle-même entièrement inspirée de la charia

la procédure appliquée en matière d’héritage
Le tribunal territorialement compétent pour connaître des affaires de succession est celui du domicile du défunt (article 40 alinéa 2 du code de procédure civile et administrative et 498 du même code). Toutefois, le partage peut également être effectué devant un notaire notamment en cas de partage à l’amiable. De la lecture combinée des articles 126 du code de la famille qui dispose que «les bases de la vocation héréditaire sont la parenté et la qualité de conjoint» et de l’article 722 du code civil qui autorise le partage de la chose commune, on pourrait penser qu’il suffit donc de produire les pièces d’état civil (ou une frédha) justifiant le lien de parenté avec le défunt, et les titres de propriété de ce dernier pour que soit ordonné le partage de ses biens entre ses ayants droit. Or, tel n’est plus le cas depuis quelques années où la production d’une «déclaration de succession» dressée par acte authentique est également exigée, sous peine de rejet de l’action. En fait, cette nouvelle exigence ne trouve nulle part sa justification juridique, et le motif tiré des dispositions de l’article 91 du décret 63/76 est inopérant, le jugement de partage ou l’acte notarié devant faire l’un et l’autre l’objet d’une publicité foncière, procédures à l’occasion desquelles les copartageants devront obligatoirement s’acquitter des droits de mutation. Ainsi, les juges des cours et tribunaux persistent à exiger la production d’une «déclaration de succession», alors même que la Cour suprême — pourtant organe fédérateur et unificateur de notre droit –, et dont la jurisprudence est source de droit et devrait être appliquée par la force de la loi par les juridictions inférieures, affirme pour sa part l’inutilité de la déclaration de succession en déclarant expressément que… «la déclaration de succession n’est pas une condition nécessaire pour la recevabilité de l’action en partage… » (arrêt Cour suprême – 17 /01/2007 – foncier – 391 380). Par contre, la production d’une frédha est essentielle car elle indique l’identité des ayants droit du défunt, leur lien de parenté, ainsi que leurs quoteparts respectives dans la succession calculées selon les principes indiqués plus haut. Un expert sera alors désigné pour élaborer un projet de partage entre les héritiers qui sont autorisés à partager le bien hérité de la manière qu’ils veulent (en cas d’accord entre eux) ou sur la base de la frédha du défunt et d’un tirage au sort (en cas de désaccord).

Le droit des successions est une matière très complexe, ce qui a été dit plus haut ne constitue que quelques généralités sur cette matière. Les droits et quotes-parts des héritiers sont déterminés par la loi de manière extrêmement précise… et même mathématique. Ces parts étant exprimées par des fractions qui ont le même dénominateur qui correspond au même total des parts et dont la somme doit correspondre à la totalité de l’héritage ou as héréditaire. S’il est difficile pour ne dire impossible de faire évoluer les règles qui établissent les quotes-parts des ayants droit (dans le sens réclamé par des organisations féministes qui militent pour l’égalité des parts dans la succession entre hommes et femmes) en raison du caractère sacré du principe combattu, la loi autorise les héritiers à partager – s’ils sont tous d’accord – la chose comme de la manière qu’ils veulent (art 723 du code civil).

la sources de certains informations sure cet article est "Le soir d'Algérie" du Vend. 17 - Sam. 18 février 2012 - Page 13 et merci saba pour avoir donné la source .

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1 Publié par Visiteur
12/03/2018 02:36

Bonjour,
Je suis fils unique je vie a l'exterieur du pays mon pere est decede et ma belle mere ne possede pas d'enfant elle a trafiquer la Frida en mettant tout a son nom. Quoi faire s'il vous plais.

Saadedine Allag

2 Publié par Visiteur
12/03/2018 18:32

Bonjour maître
Nous avons hérité d'un terrain agricole et l'avons partage en plusieurs lots .Nous sommes 4 sœurs et 2 frères.l
L'expert a déclaré que celui qui étais en premier serait en dernier sur le terrain pourrai-je avoir l'article qui stipule ceci?
Remerciements sincères

3 Publié par Visiteur
15/03/2018 15:52

Bonjour Maitre Bouanani,
notre père de 90 ans à fait une donation d'une grande propriété avant son décès à sa 2eme épouse de 40 ans avec laquelle il a eu un enfant de 06 ans .il était gravement malade et il a signé 10 jours avant sa mort . les héritiers sont passé par la justice pour faire annuler cette donation, mais la justice n'a pas voulu annuler cette donation , veuillez svp nous indiquer quel sont les démarches à faire pour continuer la procédure pour annuler cette donation car nous sommes 5 héritiers de sa première femme DCD qui sont lésé dans cette affaire , et peut-on aussi poursuivre cette personne au pénal.Avons -nous une change de gagner ????
merci pour votre aide . NB . Nous résidons à ALGER et la propriété en litige à tlemcen .CORDIALEMENT .

4 Publié par Visiteur
19/03/2018 18:48

Bonjour Maître
je suis a la recherche d'un avocat en Algérie, aussi j'ai une question.
est se qu'on pourrait demander une révision d'une décision de la cours suprême quand tous les articles de loi ainsi que le droit musulman sur les waqfs (puisque il sagit d'un waqf) dans les deux rites (Malikite et Hanifite) stipulent le contraire de cette décision. dans ce cas il est question du rite Hanifite selon Abou youssef. svp Maître c'est urgent.
Cordialement

5 Publié par Visiteur
02/04/2018 23:33

Bonjour maitre
Je vous prie de me renseigner sur ce sujet.
Mon père avant son décès allah irahmou a établi un acte de donation du terrain et l'habitation en cours de construction a ma soeur et ses frères et leur mère aussi décédée (sachez maitre que mes frères sont issus d'une deuxième femme) et ces biens sont Bels et bien hérités de son père ,comme moi je issu de la première elle aussi décédée juste après ma naissance,il m'a écarté de cet héritage par conséquent je vous demande est ce que cet acte est legal et y'a t'il une autre procédure pour l'annulation de cet acte et procéder a un partage équitable et clair.
Dans l'attente de vous lire accepter maitre mes sincères respects.

6 Publié par Visiteur
07/04/2018 15:55

Bonjour maître
J'ai mon papa IFTISSEN Ali qui est décédé le 6 avril 2015 à l'âge de 70 ans
Mon père était divorcé de ma maman le 20 mai 2000 en France.
Il s'est remarier avec une femme beaucoup plus jeune que lui de 30ans Boulkaria Fatima où ils ont eu une fille qui est ma demi-sœur.(Nadia)
Il avait fait les papiers à sa seconde épouse pour rentrer en France où elle y vit actuellement.
On s'est aperçu avec le temps quelle avait pris l'identité de sa sœur qui était décédé à l'âge de 2 ans.
Et la cerise sur le gâteau...
qu'elle entretenait une relation extra conjugale avec le neveu de mon père.
Depuis le décès de mon père ils ont continué cette relation.
il envisage de se marier.
Y a-t-il une loi algérienne qui puisse empêcher cette union pour la mémoire de mon père.
En attente d'une réponse assez favorable de votre part je vous remercie par avance
IFTISSEN PATRICIA

7 Publié par Visiteur
08/04/2018 11:20

réponse d'un visiteur du site .

rien ne semble illicite dans une union au regard de votre écrit ci-dessus .
il faut et fallait que votre papa soit conscient c'est
à dire intellectuellement au moment de son nouveau mariage .
il est curieux de constater dans votre écrit ci-dessus une forme de laisser faire puis une contestation a une date ultérieur .

pour contester un mariage il faut des preuves écrites .

réponse écrite depuis l'Algérie .

8 Publié par Visiteur
09/04/2018 09:27

Bonjour Monsieur Lakdar

Réponse à votre message:

Mon papa était parti pour des vacances en Algérie.
On avait pas eu connaissance de cette union avec Madame Boulkaria Fatima sa seconde épouse d'âge inférieur importante à mon père.
Nous avions eu une invitation de dernière minute alors que nous étions en France.
Vous pensez bien que nous avions ici en France des obligations et une organisation à respecter sachant que nous travaillons.
Je pense que mon père a été manipulé sachant qu'il était un alphabete.
Là où j'ai du mal à digérer c'est que le neveu de mon père veut prendre sa place dans son lit.
S'il n'y a pas de loi contre ça en Algérie je laisse le sort au bon Dieu.
Je tiens à vous informer que nous avions une bonne entente avec notre papa.
Merci de votre réponse cordialement
IFTISSEN PATRICIA

9 Publié par Visiteur
10/04/2018 10:20

EST CE QUE QUELQU4UN PEUT ME RENSEIGNER SUR MON MESSAGE DU 12/02/2018

10 Publié par Visiteur
11/04/2018 23:38

Bonjour maitre
nous sommes 2 frères et 4 soeurs mon papa décédé en 2006 allah yerahmou , laissant une villa , aprés son décés , maman a construit une maison pour le jeune frère cela fait presque 6 mois , il nous a surpris du fait qu il a saisi la justice pour avoir ses droits alors que nous sommes pas contre cela ,sachant qu il n'a jamais mentionné cela à l'amiable, la cour a désigné un expert pour estimer sa part mais il dit que la maison que maman avait construit ne rentre pas dans l'heritage du moment qu elle n' a pas de papier, mais il ne sait pas que j'avais entamer une procédure de régularsation qui est en cour , nous lui avaons déja proposé la vente de tout le bien , il a été d'accord mais on ne comprends pas ses intentions derrière tout cela.
ma question est est qu on peut acheter sa part et est ce que l expert ne peut pas tenir en compte de la maison que le frère habite en tant qu héritage (je peu lui fournir les documents de régularisation ) mais nous les 5 en plus de notre maman nous tenons à vendre s'il vous plait maître pouvez vous m'éclaircir sur ces faits merci

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