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Publié le 22/01/13 Vu 5 169 fois 2 Par Maître HADDAD Sabine
MARIAGE DES PERSONNES FRAGILES: QUELS CONSENTEMENTS REQUERIR ?

L'article 146 du code civil dispose: "ll n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a point de consentement." Le mariage suppose que les futurs époux consentent librement et de façon éclairée et consciente.. Cette liberté est fondamentale Depuis la loi du 4 avril 2006, l'article 144 du Code civil prévoit que: "l'homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus". Qu'en est-il en lorsque le discernement sera altéré ? Ainsi tel sera le cas en matière de minorité ou de majeur protégé, lorsque le consentement pourra être altéré par l'âge, la maladie, ou l'état de faiblesse ? La question du consentement et des autorisations se posera dans ces situations précises La Loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs est la référence en matière de tutelle et de curatelle.

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Publié le 24/10/10 Vu 5 166 fois 1 Par Maître HADDAD Sabine
La modification d’une pension alimentaire : un automatisme ?

Une pension est fixée en fonction des besoins de l’enfant, des ressources et charges des parties. Lorsqu’au moment d’un divorce ou d’une séparation le juge aux affaires familiales, statue sur la pension, il se place à l’instant où il statue pour apprécier les besoins de celui qui la reçoit au regard des ressources respectives de parties Elle est en principe due au-delà de la majorité tant que l’enfant vit chez sa mère, qu’il poursuit des études dument justifiées ou qu’il n’a pas été en mesure de trouver un emploi suffisamment rémunérateur. Pour ce faire, le juge aux affaires familiales prend en compte, d’une part, des ressources de l’époux qui doit la verser et, d’autre part, les besoins de l’enfant ou des enfants au profit de qui elle doit être versée. Le montant fixé pourra porter modifications dans diverses situations .

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Publié le 05/06/11 Vu 5 157 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
1 ERE CIV,17 MARS 2011: L'EXCEPTION DE VERITE N'EST PAS LA BONNE FOI DANS LA DIFFAMATION

L'article 29 de la loi sur la Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 définit la diffamation comme suit : "Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés." Une fois la matérialité de l'infraction constatée, l'élément moral sera présumé (art 35 bis, loi 29 juillet 1881 ) Il s'agit d'une présomption simple d'intention délictuelle, donc de la mauvaise foi qui peut être renversée par la preuve de la bonne foi. Parmi les moyens de défense, l’exception de vérité des faits diffamatoires sera distincte de la bonne foi...

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Publié le 11/01/13 Vu 5 147 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
CHAMBRE MIXTE, 21 DECEMBRE 2012: 2 ARRETS POUR LIMITER LA RESPONSABILITE DU NOTAIRE  ...

L'oubli de la mention de procuration déposé au rang des minutes par le notaire dans l'acte authentique ne lui ôte nullement sa force authentique. C'est ce que par deux arrêts la chambre Mixte de la Cour de cassation a pu rappeler le 21 février 2012, pourvois pourvois N°12-15063,N°11-28688 contrairement à l'avis du procureur général. Autrement dit cela ne jouera pas sur la force probante, l'effet juridique de l'acte ou sa validité. Cela signifie que l'acte peut être exécuté...

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Publié le 04/03/13 Vu 5 147 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
QUAND L'INDIVISION SUCCESSORALE IMPOSE DES SOMMATIONS

Pour tenter de débloquer une indivision, le rôle des sommations faites par actes extrajudiciaires peut favoriser une réaction dans la succession, mais aussi de faire courir des délais aux conséquences importantes...

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Publié le 31/07/14 Vu 5 120 fois 1 Par Maître HADDAD Sabine
Principe de substitution d’une prestation compensatoire versée sous forme de rente en capital

Suite au divorce, l'un des époux peut être tenu de verser à l'autre une prestation destinée à compenser, autant qu'il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle prend la forme d'un capital dont le montant est fixé par le juge... (article 270 du code civil) Le débiteur d'une prestation compensatoire sous forme de rente viagère est en droit de lui substituer un capital dès lors qu'il justifie être en mesure de le régler et que l'âge ou l'état de santé du créancier ne fait pas obstacle à une telle substitution.

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Publié le 18/02/12 Vu 5 107 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
1 ERE CIV,15 FEVRIER 2012 : LA CAUSE  DU TESTAMENT ET L'INTENTION DU TESTATEUR

La première chambre civile de la cour de cassation a rendu le 15 février 2012 sur le fondement de la cause qui nous rappelle combien l'intention du testateur est importante et doit être respectée. Elle censure une cour d'appel au visa de l'article 1131 du code civil qui dispose "L'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet." et rappelle que "..Il appartient exclusivement au testateur, capable, de tirer les conséquences de la disparition prétendue de la cause qui l’a déterminé à disposer, la cour d’appel a violé l’art. 1131 du Code civil."

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Publié le 03/02/16 Vu 5 090 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
LA FIDELITE JUSQU'AU DIVORCE: UN DEVOIR OBSOLETE

Tant que le divorce n’est pas définitif les époux peuvent arguer de tous types de fautes. Même après l’ordonnance de non-conciliation, qui autorise les époux à résider séparément, les devoirs liés au mariage sont maintenus, si ce n'est la cohabitation.

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Publié le 04/01/16 Vu 5 083 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
LE ROLE DE L'AVOCAT DANS LE LICENCIEMENT

Quel est notre rôle dans une procédure de licenciement ? Réponse à quelques questions .

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Publié le 17/04/12 Vu 5 081 fois 0 Par Maître HADDAD Sabine
DIFFAMATION PUBLIQUE: QUELLES POURSUITES ?

comment poursuivre pour diffamation publique ?

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L’Avocate vous fait Juge” Copyright Sabine HADDAD Première Edition : décembre 2013 ISBN: 978-1-291-48466-3 -330 pages

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