Le retrait du titre de séjour durant sa période de validité.

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Un titre de séjour vie privée et familiale,une carte de résident... sont susceptibles d’être retirés aux étrangers qui ne se conforment pas au respect de l’Ordre public Français ou aux principes d’octroi et de maintien de leur catégorie de titre portées dans le Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers ou CESEDA. De la même façon, cela s'applique aux nationalités en respect des accords bilatéraux conclus entre la France et leur pays, ( Algériens, Tunisiens, Marocains, ressortissants de certains États d'Afrique.) Dès le retrait, l'étranger devenu en situation irrégulière doit réagir immédiatement pour opposer des arguments de droit et de fait susceptibles de permettre son maintien en France. Je n’aborderai pas dans cet article, le refus de délivrance ou de renouvellement du titre , suite à une demande faite en préfecture, (parfois pris après l’obtention d’un avis de la commission de séjour). Je me cantonnerai au retrait pur et simple d’un titre déjà obtenu , intervenu suite à un fait nouveau.

Un titre de séjour vie privée et familiale,une carte de résident... sont susceptibles d’être retirés au

Le retrait du titre de séjour durant sa période de validité.

Un titre de séjour vie privée et familiale,une carte de résident... sont susceptibles d’être retirés aux étrangers qui ne se conforment pas au respect de l’Ordre public Français ou aux principes d’octroi et de maintien de leur catégorie de titre portées dans le Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers ou CESEDA.

De la même façon, cela s'applique aux  nationalités en respect des accords bilatéraux conclus entre la France et leur pays, ( Algériens, Tunisiens, Marocains, ressortissants de certains États d'Afrique.)


Dès le retrait, l'étranger devenu en situation irrégulière doit réagir immédiatement pour opposer des arguments de droit et de fait susceptibles de permettre son maintien en France.
Je n’aborderai  pas dans cet article, le refus de délivrance  ou de renouvellement du titre , suite à une demande faite en préfecture, (parfois pris  après l’obtention d’un avis de la commission de séjour). Je me cantonnerai  au retrait pur et simple d’un titre déjà obtenu , intervenu suite à un fait nouveau.

Après avoir exposé, les situations de retrait, j’envisagerai les conséquences et les recours pour aboutir au maintien sur le territoire.

I- Les cas classiques de retrait et leurs limites

Lorsqu’une étranger, muni d’un titre de séjour cesse de remplir les conditions nécessaires à son obtention, il encourt le risque d’un retrait.

A)  Principes de retrait

Diverses situations sont susceptibles de conduire à ce retrait et concernent l'étranger...

- ...ou ses conjoints polygames en France,

- qui fait l’objet d’une mesure d’interdiction du territoire ( APRF,OQTF) ou d’expulsion,

- dont la carte serait périmée suite à une absence du territoire de l'Union Européenne de plus de 3 ans consécutifs, ou en dehors de la France pendant plus de 6 ans consécutifs, de même en cas d’acquisition d’un même statut dans un autre Etat membre.

- qui aura commis  des violences graves sur un enfant de moins de 15 ans ayant entraîné une condamnation pénale pout mutilations ou nfirmité permanente, l'étranger   complice de ces mêmes faits.( article L 314-5 du CESEDA)

De même une condamnation pour menaces ou actes d'intimidation contre des personnes exerçant une fonction publique, pour rébellion,pour faits de proxénétisme, de vol dans les transports ; d’exploitation de la mendicité, de cession ou offre illicite de stupéfiants, seront tant d'exemples qui feront  encourir des risques pour le trouble à l’ordre public occasionné.

- marié à un conjoint ressortissant Français qui verrait son union dissoute ou sa communauté de vie effective dissoute ( divorce ou séparation) dans les 4 ans, dans certaines situations.

article L 314-5-1 du CESEDA

Le retrait, motivé par la rupture de la vie commune, de la carte de résident délivrée sur le fondement du 3° de l'article L. 314-9 ne peut intervenir que dans la limite de quatre années à compter de la célébration du mariage, sauf si un ou des enfants sont nés de cette union et à la condition que l'étranger titulaire de la carte de résident établisse contribuer effectivement, depuis la naissance, à l'entretien et à l'éducation du ou des enfants dans les conditions prévues à l'article 371-2 du code civil. Toutefois, lorsque la communauté de vie a été rompue par le décès de l'un des conjoints ou en raison de violences conjugales qu'il a subies de la part de son conjoint, l'autorité administrative ne peut pas procéder au retrait.

Le délai apprécié sera de 3 ans en cas de titre obtenu en vertu du regroupement familial.( art 431-2 du CESEDA)

- étudiant qui dépasserait le quota d’heures de travail autorisées au-delà de la limite de 60% de la durée de travail annuelle.

- dont la fraude avérée à l’obtention du titre serait démontrée ( exemple mariage blanc annulé, production de faux documents…)

- La bonne nouvelle pour la fin….à l’étranger qui obtiendra la nationalité Française.

B) Les Exceptions

1°- Les victimes de violences

La dissolution d’une union dans les 4 ans, suite au décès du conjoint ou liée à des graves violences dans le couple seront des situations susceptibles d'êrre évoquées afin d’éviter le retrait…( même situation, appréciée dans les 3 ans en cas de regroupement familial),

--Article 313-12 du CESEDA modifié par  la LOI n°2010-769 du 9 juillet 2010 - art. 11 Pour les conjoints de Français

"...lorsque la communauté de vie a été rompue en raison de violences conjugales qu'il a subies de la part de son conjoint, l'autorité administrative ne peut procéder au retrait du titre de séjour de l'étranger et peut en accorder le renouvellement. En cas de violence commise après l'arrivée en France du conjoint étranger mais avant la première délivrance de la carte de séjour temporaire, le conjoint étranger se voit délivrer, sauf si sa présence constitue une menace pour l'ordre public, une carte de séjour temporaire portant la mention " vie privée et familiale ".».

Article 431-2 du CESEDA : pour les conjoints d’étrangers entrés par voie de regroupement familial: ( modifié aussi par l'art 11 de la loi précitée)

« lorsque la communauté de vie a été rompue en raison des violences conjugales qu’il a subies de la part de son conjoint », l’autorité administrative ne peut procéder au retrait du titre de séjour et peut accorder le renouvellement de ce titre.

En cas de violences commises avant la première délivrance de la carte, « le conjoint étranger se voit délivrer une carte de séjour temporaire

Dans les deux cas, selon les dispositions de 2007, en cas de violences commises avant la première délivrance de la carte, « le conjoint étranger se voit délivrer une carte de séjour temporair

2°- La perte involontaire d'emploi liée à une carte de séjour portant la mention  "salarié" ou "travailleur temporaire"

Ce seul motif ne permettra pas de  retirer le titre.

3°- La naissance d'un enfant issu d'une union maritale ou né suite à un regroupement familial ( article L 431-2 al 2 du CESEDA)

-en cas de mariage: article L 314-5-1°)

...sauf si un ou des enfants sont nés de cette union et à la condition que l'étranger titulaire de la carte de résident établisse contribuer effectivement, depuis la naissance, à l'entretien et à l'éducation du ou des enfants dans les conditions prévues à l'article 371-2 du code civil.

-en cas de regroupement familial: article L 431-2 al 3 du CESEDA

"... Les dispositions du premier alinéa ne s'appliquent pas si un ou plusieurs enfants sont nés de cette union, lorsque l'étranger est titulaire de la carte de résident et qu'il établit contribuer effectivement, depuis la naissance, à l'entretien et à l'éducation du ou des enfants dans les conditions prévues à l'article 371-2 du code civil."

4°- La justification d’une présence ancienne en France avec des liens familiaux  stables.

Il faudra soutenir son intégration sur le territoire.

l'article L 313-11 7° du CESEDA dispose:

Sauf si sa présence constitue une menace pour l'ordre public, la carte de séjour temporaire portant la mention "vie privée et familiale" est délivrée de plein droit...A l'étranger ne vivant pas en état de polygamie, qui n'entre pas dans les catégories précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France, appréciés notamment au regard de leur intensité, de leur ancienneté et de leur stabilité, des conditions d'existence de l'intéressé, de son insertion dans la société française ainsi que de la nature de ses liens avec la famille restée dans le pays d'origine, sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus, sans que la condition prévue à l'article L. 311-7 soit exigée. L'insertion de l'étranger dans la société française est évaluée en tenant compte notamment de sa connaissance des valeurs de la République ."

La transformation d'une carte de résident en titre de séjour n'est aussi pas à exclure.

C)  Autres particularités à prendre en compte  : L'application de conventions bilatérales et en cas de silence sur le retrait, l'application du CESEDA

Tel est le cas des  conventions bilatérales  Franco-Tunisienne et Franco-Algérienne.

- L'accord Franco-Tunisien du 17 mars 1988 modifié , Conseil d'État,2ème et 7ème sous-sections réunies, 2 avril 2010, pourvoi N°: 319912

La possibilité, prévue par l'article L. 314-5-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) introduit par la loi n° 2006-911 du 24 juillet 2006, de retrait de la carte de résident accordée aux étrangers conjoints de français ayant rompu la vie commune dans l'année suivant la délivrance de cette carte n'est pas applicable aux cartes de résident délivrées sur le fondement de l'article 10 de l'accord franco-tunisien du 17 mars 1988 modifié. En effet, l'article L. 314-5-1 renvoie explicitement aux seules cartes de résident délivrées sur le fondement de l'article L. 314-9 dont le régime ne peut être assimilé à celui des cartes de résident délivrées de plein droit aux conjoints tunisiens de ressortissants français mariés depuis au moins un an sur le fondement du a) de l'article 10 de l'accord franco-tunisien.

.La Cour Administrative d'appel de Paris, 9 avril 2008, n° 07PA04608, Sghaier

avait déjà jugé que tout ce qui n'est pas traité directement par une convention bilatérale relève des dispositions générales du Code des étrangers, relevant que:

l'accord franco-tunisien du 17 mars 1988 modifié,ne porte aucune disposition liée au cas de retrait de la carte de résident et que dans ces conditions; ce sera  l'article L. 314-5 du Ceseda qui devra s'appliquer, alors  que la carte de résident aurait  été délivrée « non pas sur le fondement de l'article L. 314-9 du Ceseda mais sur celui de l'article 10 accord de l'accord franco-tunisien ».

article L.314-5 du CESEDA:

Par dérogation aux dispositions des articles L. 314-8 à L. 314-12 la carte de résident ne peut être délivrée à un ressortissant étranger qui vit en état de polygamie ni aux conjoints d'un tel ressortissant ni à un ressortissant étranger condamné pour avoir commis sur un mineur de quinze ans l'infraction définie à l'article 222-9 du code pénal ou s'être rendu complice de celle-ci. Une carte de résident délivrée en méconnaissance de ces dispositions doit être retirée.

-L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968: ne comporte aucune disposition spécifique en cas de rupture de la vie commune suite à des violences.

Néanmoins, il peut être demandé une application par analogie du dispositif prévu par le CESEDA à ces situations.

Cette analyse est appuyée par la circulaire n° NOR/INT/D/05/00097/C du 31 octobre 2005 du  Ministère de l’Intérieur qui préconise aux préfets d’apprécier la situation des algériennes conjointes de français séparées de leur conjoint en raison des violences subies selon les mêmes modalités que celles prévues dans le CESEDA :

« J’appelle votre attention sur le fait que les ressortissants algériens, dont le droit au séjour est régi par l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 modifié, ne peuvent se prévaloir des dispositions précitées du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Toutefois, lorsque vous serez en possession d’éléments attestant que la communauté de vie entre les époux a effectivement cessé à la suite de violences conjugales établies, vous veillerez à faire usage de votre pouvoir d’appréciation selon les mêmes modalités ».

II- Les conséquences du retrait

A) Le risque de la condamnation et de la sanction administrative.

1°- pénale : un an d’emprisonnement et 3750 euros d’amende

L’article L 621-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers  et du droit d’asile: CESEDA consacre le délit de séjour irrégulier. « L'étranger qui a pénétré ou séjourné en France .... ou qui s'est maintenu en France au-delà de la durée autorisée par son visa sera puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 3 750 Euros. La juridiction pourra, en outre, interdire à l'étranger condamné, pendant une durée qui ne peut excéder trois ans, de pénétrer ou de séjourner en France. L'interdiction du territoire emporte de plein droit reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant à l'expiration de la peine d'emprisonnement. »

A partir du moment où une personne « démunie de titre » se maintient sur le territoire, elle prend le risque d’être déférée devant un tribunal correctionnel, aux fins de  voir prononcer à son encontre une condamnation  à 1 an de prison et de 3750 euros d’amende.

Elle s’expose en outre à une peine complémentaire d’interdiction du territoire Français de 3 ans , ce qui serait plus ennuyeux.

2°) La sanction administrative : La reconduite à la frontière

a) l’OQTF

Depuis le 30 décembre 2006, lorsque la préfecture est munie d’une demande de titre, ou de renouvellement de titre dont elle ne fera pas droit, ou en cas de retrait de titre, elle  pourra prendre un acte  écrit et motivé intitulé OQTF ou obligation de quitter le territoire français en vertu des articles L 511-11-I et L 512-1 du CESEDA.

Par la prise d’un acte unique, l’administration regroupe  3 décisions en une : le refus de maintien du séjour ( retrait du titre) , la mesure d’éloignement et la décision fixant le pays de destination.

b) Le placement en rétention administrative pour organiser le départ de l’étranger ou  son assignation à résidence.

3°- La remise d’un étranger  à l’état membre  de  l'Union Européenne, dont il appartiendrait en cas d’accord de réadmission entre cet état et la France.

B) La mise en œuvre des recours, liés au retrait de titre.

A ce stade, la présence de l’avocat, bien que non obligatoire me semble indispensable pour faire valoir ses arguments de fait et de droit.

Le recours gracieux opéré, ne sera pas d’une grande utilité ici, et je renverrai le lecteur au détail des recours traités dans un précédent article « l'OQTF ou l'accélération de l'éloignement. » http://www.legavox.fr/blog/maitre-haddad-sabine/oqtf-acceleration-eloignement-1227.htm

L’article L 512-1 du  CESEDA, modifié par Loi n°2007-210 du 19 février 2007 prévoit :

« L'étranger qui fait l'objet d'un refus de séjour, d'un refus de délivrance ou de renouvellement de titre de séjour ou d'un retrait de titre de séjour, de récépissé de demande de carte de séjour ou d'autorisation provisoire de séjour assorti d'une obligation de quitter le territoire français mentionnant le pays de destination peut, dans le délai d'un mois suivant la notification, demander l'annulation de ces décisions au tribunal administratif....Son recours suspend l'exécution de l'obligation de quitter le territoire français sans pour autant faire obstacle au placement en rétention administrative ..... »

Je reste à votre entière disposition pour toutes demandes complémentaires et conseils, mais aussi mise en place d'un dossier de recours.

Maître HADDAD sabine

Avocate au barreau de Paris

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1 Publié par Visiteur
10/07/2011 15:31

 Bonjour maitre,
Je suis tunisien venu en France depuis 4 ans pour les études marie depuis 2ans avec une française je risque le retrait de ma carte resident en cas de divorce a l amiable sachant que suis bien intègre merci d'avance maitre

2 Publié par Me Haddad Sabine
10/07/2011 16:00

Je vous remercie de poser une question en cliquant sur le lien en haut à droite ( paiement sécurisé) pour un examen de votre situation
merci de votre compréhension

crdt

3 Publié par Visiteur
12/08/2011 01:02

bonjour,
voici ma situation née a letranger en 1989 entrée en france en 1991 scolarité de la maternelle jusko bts sur le territoire a fait le regroupement familliale en 1999 mes 2 parents possedent de carte de 10ans mes freres et soeurs sont tous nées en france et la prefecture ne m'a delivré que des recepissés de demande de titre de sejours pendant 4 ans apres avoir consulté un avocat qui m'a prommis daller au tribunal administratif et des dommages interets d'un montant de 60 000euros qui a ete refuser bien sur apres m'avoir abandonner depuis le mois de decembre 2010 plus de nouvelle de l'avocat des que je lui ai verser une avance de 500euros sur 1500euros j'ai donc continuer mes demarche toute seul ecrit au prefet au ministre de l'interieur et au president de la republique au moi de fevreier je reçois une convocation pour qu'il me delivre ma carte donc il me delivre une carte de 10 ans puis au mois de juillet l'avocat se repointe pour me demender les 1000euros restant sinon elle menace de faire retirer ma carte de 10 ans qauf que je n'ai pas de preuve que c'est grace a elle que j'ai eu ma carte ma question est pourra t-elle faire retirer ma carte de 10 ans merci pour la reponse

4 Publié par Visiteur
11/09/2011 01:37

Bonjour etceque la vie commune de 4annee et exiger aussi pour les algérien? Merci

5 Publié par Visiteur
06/12/2011 15:21

Bonjour,

J'aimerais vous exposer le cas de ma grand-mère, qui vit avec nous depuis plus 10 ans, et qui n'a qu'un titre de séjour d'un an renouvelable. Cette personne étant algérienne, je sais qu'il existe des accords franco-algériens concernant les titres de séjour. L'année dernière en septembre 2010 (le 12 très précisément) son titre est arrivé à échéance et donc n'a pas été renouvelé selon les délais prévus. Mes questions sont les suivantes : Est-ce que son titre de séjour malgré son expiration est encore valable? Si il l'est encore, comment faire? De plus n'est-il pas prévu par la loi qu'au bout de dix ans, il est proposé un titre de séjour longue durée?

Merci.

6 Publié par Visiteur
06/12/2011 21:33

Mon mari a agressé sexuellement un de nos enfants et passe en correctionnelle. S'il est condamné à de la prison ou du sursis, risque-t-il une retrait de sa carte de résident si celle-ci est en cours de validité? Merci.

7 Publié par Visiteur
06/03/2012 00:40

bonjour maitre , j'ai une question a vous poser en esperant avoir une reponse , voila un membre de ma famille est incarceré au maroc il a une carte de residence obtenu par la france sa carte est perimée depuis 1ans et 3mois il es en france depuis tout petit c'est le seul de la famille qui n'as pas fais sa demande pour obtenir une naturalisation francaise . il es algerien . il sort de prison en fin de semaine apres 20 mois de peine . et ce que je voudrais savoir est ce que le consulat de france au maroc peut lui delivrer un laissé passé pour revenir en france j'ai peur qu'on le reconduise en algerie sachant que la bas nous n'avons pas de famille et lui ne parle meme pas l'arabe . pensez vous qu'il pourra revenir sur le territoire francais et renouveler sa carte de residence ? merci d'avance votre aide me sera tres precieuse

8 Publié par Visiteur
21/06/2012 13:03

bonjour Me je suis très embarassé car jai un enfant francais qui a 3 ans aujourdhui.Nous sommes en france depuis seulement 6 mois,gloire à Dieu j'ai pu obtenir mon titre de sejour provisoire c'est à dire mon recepissé.Mais aujourd'hui ilse trouve que mon cousin qui a adopté mon fils et grace a qui il a la nationalité est au arret pour avoir fait la meme chose avec d'autre femme.Ils a declaré que je suis sa cousine et je dois en principe etre convoqué par les autorités je ne sais pas quand je suis très anxieuse.Je souhaiterai savoir si mon fils sera dechue de sa nationalité et si moi je vais me retrouver sans titre de sejour.Quelle est la procedure adapté à ma situation je vous en supplie repondez moi.Merci

9 Publié par dadalou
21/06/2012 13:06

bonjour Me je suis très embarassé car jai un enfant francais qui a 3 ans aujourdhui.Nous sommes en france depuis seulement 6 mois,gloire à Dieu j'ai pu obtenir mon titre de sejour provisoire c'est à dire mon recepissé.Mais aujourd'hui ilse trouve que mon cousin qui a adopté mon fils et grace a qui il a la nationalité est au arret pour avoir fait la meme chose avec d'autre femme.Ils a declaré que je suis sa cousine et je dois en principe etre convoqué par les autorités je ne sais pas quand je suis très anxieuse.Je souhaiterai savoir si mon fils sera dechue de sa nationalité et si moi je vais me retrouver sans titre de sejour.Quelle est la procedure adapté à ma situation je vous en supplie repondez moi.Merci

10 Publié par Visiteur
04/08/2012 16:29

Bonjour,
Je suis une québecoise (Canadienne)
Je suis entrée en France avec un permis de séjour tourisme-travail en octobre 2008.
J'ai tout de suite vécu avec mon amoureux et actuel mari qui est fraçais.
Nous nous sommes mariés en août 2009.
Donc en août de cette année je vais faire ma demande de carte de résident de 10 ans.
Je suis auto-entrepreneur, et j'ai une petite boutique.
Que ce passe-t-il s'il y a séparation avant nos 4 ans de mariage?
Je dois vous avouer que je suis malheureuse, et que je n'ose rien faire par peur de perdre ma vie en entier encore une fois...

Merci beaucoup de votre aide, c'est très apprécié.

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L’Avocate vous fait Juge” Copyright Sabine HADDAD Première Edition : décembre 2013 ISBN: 978-1-291-48466-3 -330 pages

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