Peu après le début de ‘’ l’ÈRE des DÉCOUVERTES ”, les Européens ont constaté la diversité des cultures et des groupes ethniques entre les peuples.
Une conséquence de ce contact est que certains ont commencé à idolâtrer ou répudier les cultures auxquelles ils ne s’identifiaient pas, ce qui a conduit Levi Strauss à appeler ces deux mouvement de "fascination" ou "refus" de ‘'l’autre".
L'idéologie du «refus de l'autre » méprisait et méprise encore tout ce qui n’est pas compatible avec un modèle de culture préalablement choisi par ceux qui pratiquent la discrimination.
Et le racisme constitue l'aspect le plus répugnant de cette façon de penser, en prônant que la formation anatomique et physiologique des personnes permet à certains d'être plus «humains» que d'autres.
Mais précisément le sport a été l'un des segments précurseurs de la diffusion de cette théorie absurde.
Ça suffit de voir que Hitler a essayé démontrer pendant les jeux en 1936, la suprématie de la race aryenne ...
D’ailleurs, le nom même de «racisme» est une contradiction dans ses propres termes, une fois que la biologie et la génétique disent à l'unisson que les différences ethniques entre les humains ne produisent pas d'autres races dans la seule race qui est le "homo sapiens".
Le fait est que, après une période d'oubli apparent dans la seconde moitié du XXe siècle, la xénophobie ressurgit à haute échelle dans le XXIe siècle, devant la crise économique mondiale, accompagnée d'un chômage élevé.
Son impact sur le sport a été immédiat, car ce segment, plus que tout autre, crée des contacts entre les composants de différents groupes ethniques, classes, origines et religions.
Et l’extériorisation de ce préjugé dans le sport est present dans les gestes, les chants et les insultes par les fans dans toutes sortes de stades, de champs et de cours.
Cependant, la chose étrange est que ces actes sont commis avec une particularité: ils s’adressent principalement aux athlètes adversaires, même si les fans savent qu'il y a des sportifs de différents groupes ethniques dans leur propre équipe.
Le résultat de cette observation est que la discrimination raciale est utilisée dans le but spécifique de déstabiliser émotionnellement l'adversaire, afin d'obtenir un avantage injuste dans la compétition, ce qui rend le racisme dans le sport encore plus grave.
En effet, ce comportment équivaut aux pires et plus répréhensibles moyens illicites d'obtention d’un avantage sportif comme le dopage, la corruption, la fraude, les menaces, etc.
N'oublions jamais que les grands gagnants ont basé leurs victoires sur leur talent. Et surtout sur l'effort personnel: la persévérance et la détermination qui conduisent les gens à se battre sans relâche pour la victoire.
La leçon que nous apporte cette réflexion est la suivante: Jamais la recherche de la victoire doit être à tout prix: principalement par le racisme.