Très intéressé par ce qui touche de près ou de loin l'examen d'entrée au CRFPA et la pédagogie, j'ai d'abord été le lecteur attentif de l'ouvrage de Wissam Mghazli "chronique d'un élève avocat, comment j'ai réussi le CRFPA" (Enrick B. éditions), je l'ai ensuite vu à l'oeuvre lors de deux séances de coaching juridique auprès des étudiants de SupBarreau, avant de le rencontrer aujourd'hui à une séance de dédicace organisée à Paris.
Outre les qualités humaines et le sens de l'humour de l'auteur, j'ai pu longuement échangé avec lui. De l'avis des étudiants, son ouvrage et ses séances sont utiles voire même indispensables pour certains.
En effet, les candidats au CRFPA pensent à tort que passer cet examen suppose uniquement de travailler. Ils restent motiver quelques semaines puis ont tendance à baisser les bras, faute de motivation durant la période estivale. Plus encore, il est frappant de constater à quel point les réseaux sociaux (sans parler de Pokemon Go) nuisent à leur concentration.
Wissam dévoile ses secrets de préparation, qu'il s'agisse du temps de travail effectif, mais aussi du fait que les séances intensives de travail sont parfois entremêlées de la pratique d'un sport, d'un loisir ou même parfois d'un dîner entre amis.
Il ne faut pas non plus omettre que cet examen vient parfois couronner l'ensemble d'un cursus et les étudiants sont soumis à une grande pression. Cette pression s'accroit encore lorsque l'étudiant a déjà échoué à l'examen une ou deux fois.
Les séances dispensées ont motivé les étudiants, elles leur ont aussi permis de discuter à coeur ouvert sur leurs difficultés de motivation ou leurs angoisses...
Certes le procédé est nouveau, pour autant il semble utile. Il ne laisse pas indifférent comme en témoigne les nombreux tweets quelque peu négatifs en réponse à l'annonce de la séance dédicace.