Les secrétaires de la Conférence du Barreau de Paris ont encore frappé.
Ils avaient déposé, tous les douze, une requête tendant à l'annulation de la circulaire du 23 mai 2011, relative à la garde-à-vue.
Dans le cadre de cette requête, ils ont soulevé l'inconstitutionnalité des dispositions introduites par la loi du 14 avril 2011, spécialement les articles 62, et 63-4-1 à 63-4-5 du Code de procédure pénale.
Le Conseil d'Etat décide de transmettre la question au Conseil constitutionnel. Celui-ci devra se prononcer, dans les trois mois, sur la constitutionnalité de ces dispositions au regard notamment des droits de la défense.
L'arrêt est disponible ici. Une synthèse du mémoire déposé l'est ici.