Bonjour,
Effectivement, le législateur favorise la substitution de la rente en capital.
Ainsi, en principe, au décès de l’époux débiteur de la prestation, le montant de la prestation restant à payer fait l’objet d’une évaluation. Cette somme est alors prélevée sur la succession, dans la limite de l’actif successoral.
Les héritiers ne sont donc plus tenus personnellement de la dette.
Cette dette de la succession sera payée en une fois suite à la vente du bien immobilier.
Dans la mesure où le paiement de la prestation compensatoire intervient par prélèvement sur l’actif successoral, il n’ouvre droit ni à la réduction d'impôt sur le revenu prévue à l’article 199 octodecies du CGI, ni à la déduction du revenu global des héritiers et légataires. Corrélativement, les sommes ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu au nom du bénéficiaire.