Bonjour,
J'ai notifié à mon mari que je voulais divorcer en novembre 2021, après avoir trouvé une lettre de sa maîtresse dans la chambre de mon fils.
Il n'a pris un avocat qu'en juin 2022 puis nous avons passé encore 6 mois à discuter pour trouver un terrain d'entente. Finalement j'ai assigné en décembre 2022, il avait eu le temps d'extraire des sommes importante de la communauté et de dissimuler son patrimoine (preuves fournies au dossier).
Nous sommes mariés sous le régime de la communauté depuis 20 ans, depuis environ 10 ans je sais que je dois le quitter mais j'étais terrorisée à l'idée de l'affronter.
Je ne suis pas partie du domicile car je ne m’en sentais pas la force et je voulais protéger mes enfants. Mon époux, lui, ne voulait pas quitter la maison, bien qu'ayant une relation adultère suivie. J'ai fait plusieurs mains courantes, une plainte, des arrêts de travail, un CMI... C'est une personne très manipulatrice.
Le dossier est très compliqué (faux documents, société créée hors communauté en juin 2021, soupçons de distraction, organisation de son insolvabilité personnelle et professionnelle...).
J'ai donc été forcée de cohabiter jusqu'en juin 2023, date à laquelle le juge a décidé que c'était lui qui devait partir et que je conservais le domicile conjugal. Il a fait appel. L'audience vient de se dérouler.
A présent, je voudrais savoir comment faire pour que la date des effets du
divorce soit rétroactive et fixée à la création de sa société hors communauté (juin 2021), ou à la date de constatation de l'adultère, ou à la date où j'ai décidé de faire chambre à part (2020)....
Mon Avocat me dit que c'est impossible car il faut avoir cessé de collaborer ET cohabiter.
Un Juge peut-il prendre en compte la nécessité de cohabitation forcée pour fixer la date des effets?
Je vous remercie infiniement pour votre réponse.
CB
Dernière modification : 04/02/2024 - par Marck.ESP
Superviseur