Jugement annoté "sans emploi" à tort, impact pour indemnités article 700?

Publié le 14/03/2021 Vu 1197 fois 10 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

13/03/2021 11:08

Bonjour,

Sur conseil d'un avocat, ma mère a lancé une procédure pour faire valoir son droit de garde sur mon fils, car depuis la séparation avec la mère de mon fils (qui remonte à 3 ans), mon fils est privé de tout contact avec ma mère lorsqu'il est sous la garde de sa mère. Coté maternel, il n'a pas de grand-parent.

Le juge a débouté la demande de ma mère, et a condamné ma mère a payer 500.- euros au titre de l'article 700.

Cependant, sur le jugement je lis que ni la profession de ma mère, ni la mienne est mentionnée, seule la profession de mon ex compagne est mentionnée. Il est annoté qu'elle est "sans emploi". Or, cela est faux.

Sur les requêtes émises par son avocat, il était bien annoté la profession qu'exerce mon ex compagne, et encore à ce jour, elle exerce bien un métier et n'est donc pas "sans emploi".

Ma question est la suivante : suite à cette fausse annotation, le jugement reste t-il valable ou bien un nouveau document doit être établi indiquant la vérité sur ce fait ?

Enfin, est ce une astuce de la partie adverse de mettre cette annotation afin que le juge en tienne compte pour demander à ma mère de verser une indemnité au titre de l'article 700 ? Si oui, comment procéder pour rétablir la vérité ?

Je vous remercie d'avance

Cdt

John C

13/03/2021 12:29

Bonjour,

De toute façon, le Jugement ne pourrait être remis en cause que par les voies de recours habituelles mais pas par une requête en erreur matériellecar cela en modifiérait la portée...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

13/03/2021 13:47

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse.

Se pourrait-il que les dépens ont été fixés suite à cette annotation ?

Si oui, ce serait presque de la fraude la part de l'avocat de la partie advserse puisque ses requêtes sont conformes à la réalité et non sa prestation à l'audience lorsqu'il s'agit de la profession de sa cliente.

Par les voies de recours habituelles, je ne suis même pas sur qu'un avocat me suive ni même d'avoir gain de cause, n'y a t-il donc rien à faire pour rectifié cette "erreur" qui semble bien avoir été bafouée ??

Je vous remercie d'avance

Cdt

John C

13/03/2021 15:12

L'indemnité au titre de l'art. 700 du Code de Procédure Civile concerne des sommes non comprises dans les dépens...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

13/03/2021 15:55

Vous m'avez compris, je voulais dire, est ce que le faite d'annoter la profession comme étant "sans emploi" a un impact sur les indemnités demandés par le juge au titre de l'article 700 ?

Ce qui expliquerait pourquoi les professions des autres personnes concernées n'ont pas été décrites.

En vous remerciant d'avance.

Cdt

John C

13/03/2021 16:01

Je n'en sais rien si cela à influé sur l'appréciation du Juge dans sa décision...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

14/03/2021 11:28

Bonjour,



Si cela peut aider, j'ai eu une réponse plus complète sur un autre forum.

Cdt

John C



Pour clarifier les choses, les faits sont les suivants :

l'avocat de la partie adverse mentionne dans ses requêtes la profession exercée par sa cliente.
Or, dans le jugement rendu, 1. sa cliente est la seule personne pour laquelle la profession est écrite, 2. et celle ci est "sans emploi". Ce qui est faux, sa cliente exerce bien une profession.

De ce fait, mes questions sont les suivantes :

Peut-on dire que le jugement est faussé compte tenu de cette fausse information ?


Dans la mesure où tant la requête que la motivation indiquent la profession de la mère, quand bien même quelques lignes plus loin, le JAF indiquerait qu'elle est sans emploi, il s'agit selon moi d'une erreur de plume.

Le juge tient-il compte qu'un défendeur soit "sans emploi" pour condamner l'autre partie à verser des frais liés à l'article 700 ?


Lorsqu'une procédure est initiée avec constitution d'avocat, l'article 700 couvre en partie, les honoraires réglés par le client.

Le montant alloué à ce titre reste à la discrétion du magistrat.
Et quand bien même, que ce soit en demande ou en défense, le justiciable n'aurait pas constitué avocat, il lui est loisible de demander la condamnation de son adversaire à un article 700 pour couvrir les frais divers et variés exposés pour assurer sa défense : photocopies, courriers adressés par pli recommandé A.R, constitution du dossier, communication de pièces, etc... etc....

Ce qui me surprend, c'est que ni ma profession ni celle de ma mère sont mentionnées, de ce fait je me demande si ce n'est pas fait "exprès" lors de l'audience de dire que la cliente est "sans emploi" (même si c'est faux) pour mieux influencer le juge sur la condamnation article 700..

Il convenait de reprendre l'avocat adverse
..... pour le signaler.
Encore une fois, quand bien même un demandeur ou un défendeur tient emploi, à partir du moment où des frais ont été exposés, il peut prétendre à un article 700.

Je pense qu'une requête en rectification d'erreur matérielle serait malvenue, d'autant que la règle veut que l'avocat adverse en soit informé avant le dépôt et donne son avis.

En tout état de cause, cela ne changera rien concernant le dispositif.

Cdt

14/03/2021 11:54

Par contre, j'ai une autre interrogation :




Après avoir été débouté sur sa demande de droit de garde des grands parents, ma mère est également condamnée à payer 500.- euros au titre de l'article 700.

Ma question est la suivante :

Comte tenu du faible revenu mensuel de ma mère, soit 900.- euros à peu près, y a-t-il une aide qui existe pour le versement de l'article 700 ?

Je pensais à l'aide juridictionnelle, apparemment on peut encore demander cette aide après jugement mais je ne trouve pas plus d'info à ce sujet.

Dans un premier temps, si j'ai bien compris, ma mère doit recevoir le jugement en recommandé, puis laisser passer le délai pour faire appel, puis c'est à ce moment précis qu'elle est censée payer, de préférence, en passant par son avocat.
Pouvez vous également me le confirmer svp ?

Je vous remercie d'avance

Cdt

John C

14/03/2021 12:24

Bonjour,

Donc ce que vous rapportez d'un autre forum va dans le même sens que ce que j'ai indiqué...

Je ne suis pas sûr que l'Aide Juridictionnelle puisse être accordée postérieurement au Jugement, je pense même que ce n'est pas possible, en plus elle ne prend pas en charge les condamnations mais uniquement ses honoraires d'avocat et les dépens (frais d'Huissier)...

Il faudrait que le Jugement soit rendu en dernier ressort pour qu'il y ait possibilité d'Appel et que le JAF n'ait pas décidé de l'exécution provisoire...

Il n'est pas obligatoire de passer par son avocat pour l'exécution qui peut en revanche être payé à l'avocat de la partie adverse...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

14/03/2021 13:38

Bonjour,



Je vous remercie une nouvelle fois pour vos précieuses réponses.

Donc, il n'y a pas d'autre aide possible d'après ce que je comprends, à la limite mettre un échéancier en place... Donc attendre dans un premier temps le délai de recours. Apparemment ne pas attendre l'intervention d'un huissier car les frais seraient à la charge de ma mère.

Je vous remercie à tous pour votre professionnalisme et votre rapidité, je patogeais pour obtenir des réponses concrètes dans la "vraie" vie :s ...

Merci

Cdt

John C

14/03/2021 13:46

Effectivement, il faudrait éviter des frais d'Huissier supplémentaires de signification éventuellement en prévenant l'avocat de la partie adverse que le versement sera effectué dès le délai d'Appel expiré ou en lui demandant d'organiser un échelonnement...

C'est le Juge de l'Exécution qui pourrait formellement accorder des délais mais cela implique une assignation par Huissier de la partie adverse donc des frais...
__________________________
Cordialement.

Je vous conseillerais de vous méfier de réponses d'usurpateurs qui n'ont qu'une compétence limitée pour répondre et parfois les inventent sans référence juridique et/ou veulent se substituer au Juge en interprétant la Jurisprudence avec mauvaise foi.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit civil & familial

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit civil & familial

1435 avis

249 € Consulter