Maison construite sur un terrain appartenant à un seul époux

Publié le 21/08/2023 Vu 997 fois 4 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

21/08/2023 17:38

Bonjour,

Je me permets de vous écrire pour avoir un renseignement pour un ami. Cet ami M. B., aujourd'hui divorcé, a fait construire une maison avec son ex-femme sur un terrain appartenant à M. B.

Aujourd'hui, son ex-femme demande la moitié de la maison, or, j'ai lu dans un article sur votre site qu'elle ne pouvait pas demander la moitié de la maison (puisque la maison appartient à M. B.), mais seulement un pourcentage, à hauteur de ce qu'elle a financé, sur la plus-value du terrain.

Est-ce que cela est toujours d'actualité ? Est-ce qu'il y a eu une jurispridence depuis, qui obligerait un dédommagement de 50% de la valeur de la maison ?

En vous remerciant pour votre retour. Bien cordialement,

Superviseur

21/08/2023 17:58

Bienvenue
Nous sommes bien d'accord sur le fait que la communauté a financé la construction, pas d'apport d'argent propre ?
__________________________
Pas d'affrontement stériles SVP, ni discours interminables qui font fuir l'auteur du sujet en attente d'une réponse claire et concise. Citer une référence juridique (CGU), n'est pas recopier le texte. (°_°)

Modérateur

21/08/2023 18:23

bonjour,

que prévoyait le jugement de divorce au sujet de la maison construite sur le terrain de monsieur B. ?

Si le couplé était marié sous le régime légal de la communauté, c'est la communauté qui a financé la construction puisque sous ce régime, les gains et revenus sont des biens communs

Salutations

21/08/2023 19:40

A MarkESP : bonjour,

Merci pour votre retour. Oui la construction a été financée par la communauté. Du moins, une partie, l'ex-épouse ayant contribué à 30% environ de la totalité du montant total. C'est à dire environ 30% du prêt immobilier, en remboursement.



Mais j'avais trouvé cet article qui expliquait que le dédommagement se faisait sur la plus-value du terrain et non sur l'estimation de la maison elle-même :

"Pas tout à fait. Selon la loi, la propriété du sol emporte en effet la propriété du dessus. C’est-à-dire que tout bien construit sur le terrain d’une personne devient automatiquement la propriété de cette même personne. Il ne fait donc pas de doute que la maison habitée par ce couple appartient en pro­pre à monsieur T. En revanche, comme ce logement a été construit durant la vie commune, il est normal que monsieur T. dédommage son ex-conjointe pour l’enrichissement personnel dont il va profiter. C’est ce qu’a rappelé la Cour de cassation, dans un cas en tout point similaire (1re chambre civile, arrêt n° 11-20.196 du 26 septembre 2012).

Pour fixer le montant de l’indemnité, les juges ont alors retenu non pas la valeur du logement, mais la plus-value procurée au terrain par cette cons­truction, forcément moin­dre. Voilà pourquoi madame T. ne pourra pas espérer ­tou­cher 50% de la valeur de la ­maison, mais un dédommagement plus faible et proportionné, qui plus est, aux montants engagés par chacun à l’époque (30% de la plus-value par exemple, si 30% de la construction a été financée par madame T.)."

21/08/2023 19:41

A Youris :

Bonjour, merci pour votre retour.

Il y a bien un jugement, mais rien concernant la maison. Le jugement statuait uniquement sur la garde des enfants.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit civil & familial

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit civil & familial

1435 avis

249 € Consulter