Mr (58 ans) et Mme C (54 ans) sont mariés depuis 32 ans, sans enfant. Gérante d'une SARL de 2 personnes, Mme C perçoit env 4ke/mois. Mr a une Eurl qui évolue sur un secteur d'activité très concurrentiel sur lequel il doit se battre chaque année pour maintenir son C.A. Ses revenus sont de 8ke env. Mme C quitte le domicile conjugal en mai 2013pour aller vivre avec son amant de longue date et demande le divorce en 11/2013. Suite à des problèmes de santé de Mr C, Mme C demande la radiation du dossier du divorce quelques mois plus tard. L'amant est gérant d'une société de développement informatique et gagne bien sa vie. Le mari de Mme C, mal conseillé par son avocate, accepte de divorcer à l'amiable. En fin d'année 2015, Mme C perd l'exclusivité de la marque des produits qu'elle distribuait et refuse l'indemnité (env 400ke) proposée par l'acquéreur. Mme C effectue une nouvelle demande de divorce auprès de Mr C en réclamant une pension alimentaire au titre de devoir de secours entre époux.
Bien que Mme C ait quitté de son plein gré le domicile conjugal pour vivre avec son amant, Mr C à été condamné par le juge au paiement d'une pension alimentaire de 2ke/mois à Mme C alors qu'ils ne vivaient plus ensemble depuis + de 3 ans. À noter que , malgré les attestations versées au dossier par Mr C, l'amant est qualifié de co locataire par le juge et non de concubin.
Question: comment amener le juge à revoir sa position ?