Bonjour,
1 - On t’ils le droit de me licencier à l’issue de cet entretien alors qu’à aucun moment la convocation ne mentionne la possibilité d’un licenciement ?
En théorie, non, car le respect du formalisme n'est pas respecté.
Mais, la sanction du non-respect de ce formalisme est l'équivalent d'un mois de salaire.
2 - Si une procédure de licenciement avait du être engagée, pourquoi ne pas l’avoir engagée au moment des faits qui me sont reprochés (à savoir à peu près un mois, voir plus pour certains ?
Nul n'a de boule de cristal pour comprendre ce qui se passe dans la tête de vos employeurs.
Mais, ce "coup de pression" nécessite une réaction de votre part.
Car, cela peut être assimilable à un commencement de harcèlement pour vous pousser à la porte.
Mon conseil est de:
1 - Sans délai, prendre contact avec votre protection juridique ou une permanence juridique syndicale afin de vous faire accompagner.
2 - Ne jamais accepter une contrainte de temps imposée par l'employeur.
Quand un employeur veut que l'on signe rapidement un document, c'est qu'il y a un loup caché derrière. On peut toujours dire : je me laisse 15 jours pour réfléchir.
Si l'employeur répond : c'est un cadeau que l'on te fait, sinon on te vire.
La réponse est :
Je ne peux pas empêcher que vous me licenciiez, mais je ne signerais certainement pas une RC sous la menace.
Ou bien vous acceptez que je prenne le temps de réfléchir et que l'on discute en bonne intelligence, ou bien vous continuez à me menacer de licenciement et cela se passera avec l'avocat de ma protection juridique.
Dommage, car une solution amiable serait peut-être possible. il faut que je prenne le temps de la réflexion.