Bonjour, Yoyokarine.
Dans votre hypothèse, à votre décès, votre veuve (eh oui... ça fait bizarre) se retrouverait en indivision (au moins comme commune en biens) avec les enfants.
Et (815 CC.) "Nul n'est tenu de rester en indivision" : Par sa demande de sortie d'indivision, votre... épouse pourrait exiger "sa part".
Dans la mesure (c'est courant) où la maison représenterait l'essentiel du patrimoine familial, et s'il n'y avait pas suffisamment d'autres biens pour confectionner la totalité de son lot, sa demande aboutirait à la vente forcée de la maison. Et toc.
Et si c'était votre épouse qui poursuivait la vente de la maison, le problème de sa "mise à la porte" ne semblerait pas se poser; son départ étant programmé dans sa propre décision.
Conseil : Regularisez chez un notaire deux (une chacun) "donations entre époux", qui permettent de favoriser -autant que la loi le permet- le conjoint survivant.
Votre bien dévoué.
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"Meurs et deviens."
- Goethe [Johann (comme moi!) Wolfgang (comme Lui) (von)] -
(conseil à donner à la chenille; pour qu'elle se réalise-finalise-perfectionne, en devenant papillon)
Variante dite à l'oeuf: -Casse toi ! (oiseau ou reptile?)