Bonjour,
Je partage complètement l'avis de Youris. Ce montage qui conduit à travestir une libéralité, par un prêt permettant d'attendre la reconstitution des abattements, relève, à mon avis de la procédure de répression des abus de droit.
L'intention libérale ne devrait pas être difficile à établir, vu les liens de parenté et d'affection entre un père et sa fille et alors que des donations ont déjà été consenties. La manoeuvre est trop visible. Les services fiscaux pourraient donc taxer aux droits de mutation à titre gratuit, le prêt fictif et assortir les rappels d'une majoration de 80 %.
C'est du moins mon avis. Le risque fiscal me semble important !
Cdt