Kinou17,
Dans l'immédiat, le beau parent n'a aucun droit si la demande n'en a pas été faite.
L'homme ou la femme qui héberge l'enfant d'un autre voit aujourd'hui son rôle reconnu par le droit social et fiscal (il peut prendre l'enfant à charge fiscalement), mais il ne pouvait théoriquement effectuer aucun acte de la vie courante (aller chercher seul l'enfant à l'école, l'envoyer en classe verte, décider d'une opération chirurgicale, etc.).
Un statut hybride
Sans pour autant créer un statut particulier pour les beaux-parents, la loi sur l'autorité parentale (mars 2002) apporte en ce sens des éléments intéressants : le beau-parent peut désormais bénéficier d'une délégation d'autorité parentale.
Il existe déjà des dispositions légales concernant le statut du «tiers» ou le «beau-parent», notamment avec la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale. Tout en réaffirmant le principe que l’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents biologiques, la loi prévoit qu’une délégation ou un partage s’autorité peut être prononcé par le juge s’il est justifié par les besoins d'éducation de l'enfant (article 377-1 du Code civil) et après accord des parents (le père et la mère).
Des exceptions pratiques :
Si le père ou la mère refuse de scolariser son enfant, s'il faut opérer d'urgence en l'absence des parents, on ira demander son avis au beau-père, et pour aller chercher un enfant à l'école il suffira bien souvent que le parent ait mentionné le nom de son nouveau conjoint.
La loi va changer pour le beau parent.
http://www.presse.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10720&article=14416
Bien à vous.