ya du retard dans les tribunaux

Publié le 31/03/2009 Vu 2929 fois 3 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

18/03/2009 07:55

bonjour, je me suis trompée, je me suis envoyé un message. je vous demandais s'il y avait anomalie dans ce qui suit : divorce prononcé en 1990, jamais transcrit a l'état civil. entre temps, deces de mon époux dont mention est portée sur son acte de naissance, notre acte de mariage. ensuite je reçois un jugement de divorce avec la formule éxecutoire datée de janvier 2009. je veux savoir si c'est normal. je veux savoir si je suis veuve ou divorcée. je ne sais pas chercher dans les jurisprudences. Vous voudrez bien m'excuser. merçi de vos réponse.

20/03/2009 21:27

Lorsqu'un divorce a été prononcé, l'avocat vous en transmet le jugement ainsi que copie de la transcription qui en a obligatoirement été faite sur votre acte de mariage lui-même .
Avec cela, vous allez ensuite faire mettre à jour votre livret de famille en mairie.
Si rien de tout cela ne s'est produit, vous n'étiez pas, officiellement, divorcés donc, vous êtes sa veuve,
- Des époux engagent une procédure de divorce. l'époux décède en cours de procédure. La procédure s'éteint-elle avec cette mort ?
La Cour d'appel de Paris répond par un arrêt du 4 juin 2008 : pour elle, l'épouse est veuve et non divorcée.
La cour a été avisée du probable décès de M. Y en cours de délibéré, mais au jour du prononcé de l'arrêt, la copie de l'acte de décès n'avait pas été produite. De plus, si l'arrêt rendu a bien confirmé le divorce prononcé le 13 septembre 2006 par le juge aux affaires familiales, cette décision est devenue sans objet alors même que M. Y est décédé avant que l'arrêt ait pris force exécutoire par sa transcription à l'état civil, transcription elle-même devenue impossible, du fait du décès du mari devant être porté en marge de son acte de mariage, ce qui ôte tout effet au divorce. La cour n'a donc ni à rabattre son arrêt ni à l'interpréter, la situation de veuvage de Madame X résultant de la loi et non de la décision prise par la cour d'appel de Paris.
CA Paris, 24ème ch., sect. A, 4 juin 2008, n° 08/05227.
- La Cour de cassation rappelle que les articles 227 et 260 du Code civil énoncent que le mariage se dissout par la mort de l’un des époux et que, par suite, l’action en divorce s’éteint par le décès de l’un des époux survenu avant que la décision prononçant le divorce ait acquis force de chose jugée.
M. s’est pourvu en cassation le 13 juin 2005 contre un arrêt qui lui avait été signifié le 9 mai 2005 ayant prononcé le divorce des époux et alloué à l’épouse une prestation compensatoire.
Il a été justifié par un acte d’état civil que Mme est décédée le 25 mai 2005. Il s’ensuit que l’action en divorce se trouve éteinte.
La réponse n'est pas très claire pour moi.
Prenez conseils auprès d'un avocat spécialisé en droit de la famille ou a la Maison de justice et de droit.
Bien à vous.

21/03/2009 05:17

bonjour Ardendu56, je viens de lire votre réponse et je vous remercie. j'avais effectivement vu cet article dans le blog d'une avocate. Pensez vous que les questions qui sont posées au CRIDON, soient toujours fiables ? Je vous demande cela, car mon notaire au vu de ce que je lui ai fourni, (les dates dont j'ai parlé, et l'absence de transcription) eh bien, il a posé la question à cet organisme et il est en attente de la réponse.

21/03/2009 14:38

Le CRIDON ne peut tout savoir; il y a trop de lois et elles changent ou se modifient très vite, trop de spécialisation... Voyez un avocat spécialisé en droit familial, il vous aidera.
Bien à vous.

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. HADDAD

Droit civil & familial

2667 avis

199 € Consulter
Me. BEM

Droit civil & familial

1435 avis

249 € Consulter