Bonjour,
Effectivement une assurance-vie étant "hors succession", le fait de renoncer à la succession du souscripteur ne remet pas en cause le bénéfice du capital-décés.
S'agissant des créanciers, je vous renvoie à l'article L 132.14 du Code des assurances, qui stipule :
"Le capital ou la rente garantis au profit d'un bénéficiaire déterminé ne peuvent être réclamés par les créanciers du contractant. Ces derniers ont seulement droit au remboursement des primes si elles étaient manifestement exagérées eu égard aux facultés du souscripteur."
Par primes il faut entendre les sommes versées par votre grand-mère de son vivant au titre du contrat d'assurance-vie. Sur le document que vous a adressé la Compagnie, le montant de ces primes doit être indiqué, vous semble-t-il "exagéré" ?
Je ne peux vous en dire plus ne sachant comment les créanciers de la défunte pourraient découvrir l'existence de ce contrat et concrètement exiger un quelconque remboursement.