bjr,
avant la réforme de 2007, pour procéder à un changement de régime matrimonial il fallait faire établir une convention devant un notaire puis recourir à un avocat pour faire homologuer la convention par un juge;
si le notaire ou l'avocat a eu connaissance de l'existence d'un enfant d'un premier lit, il me parait peu crédible que les époux n'aient pas été informés de l'existence de l'action en retranchement pour cet enfant.
sinon cela voudrait dire que ces personnes ont décidé de choisir le régime de la communauté universelle sans en connaître les avantages et inconvénients.
il sera très difficile de prouver la faute du notaire dans ce cas de figure. d'ailleurs il n'y a rien d'illicite à choisir ce régime avec un enfant d'un premier lit.
l'action en retranchement de cet enfant est donc parfaitement recevable, que cela nécessite de vendre un bien est possible mais de toute façon ce n'est pas le notaire qui oblige à vendre mais il s'agit de la décision du conjoint survivant.
cdt