Bonjour, Marcos.
Il est normal, et même nécessaire, qu'un cabinet de généalogiste soit missionné pour établir un recensement complet des ayants-droit, dans un dossier de succession collatérale dont les ramifications peuvent se révéler nombreuses, et parfois même surprenantes.
Il n'entre en effet pas dans le rôle d'un notaire, d'éplucher tous les actes d'état civil anciens, livrets de famille de fonds de tiroirs, registres des mairies et organismes divers, d'interroger les impôts et la Sécurité Sociale, ni d'aller gratter les pierres tombales pour en déchiffrer les inscriptions.
Le cas échéant, le généalogiste, lui, le fait; c'est son métier.
J'en ai même connu un qui avait été compiler les (colossaux) annuaires d'état-civil des Mormons.
Imaginez -un mariage avec filiation, non découvert dans un recoin de l'hérédité, par exemple- que le notaire établisse sous sa responsabilité des actes de dévolution successorale qui omettraient toute une branche d'héritiers. Comment "trier", comment "réparer" après, si des parents oubliés venaient soudain à pousser à l'improviste (Coucou nous voici!) la porte de l'étude ?
Le généalogiste établira une liste exhaustive, fiable ...et rassurante de l'hoirie, sous sa responsabilité de professionnel de la chose.
Certes, ces recherches ont un coût. Mais quel est le prix de la sécurité?
Votre bien dévoué.
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"Meurs et deviens."
- Goethe [Johann (comme moi!) Wolfgang (comme Lui) (von)] -
(conseil à donner à la chenille; pour qu'elle se réalise-finalise-perfectionne, en devenant papillon)
Variante dite à l'oeuf: -Casse toi ! (oiseau ou reptile?)