J'ai eu affaire à un déménageur professionnel, appelé dans l'urgence (= pas de devis) et qui m'a abîmé un meuble de valeur lors du transport. Ce professionnel ne m'a pas établi à ce jour de facture, mais a néanmoins encaissé un chèque correspondant à une partie du paiement (la plus grande fraction ayant été effectuée comptant, qui plus est AVANT livraison [dans le camion...]).
1/ Ai-je juridiquement des chances de lui imputer les frais de restauration dudit meuble ? Ne pourrait-on pas m'opposer que le paiement vaut comme une validation de bonne fin de ma part ? Devrais-je alors peut-être, dans une hypothèse contentieuse, taire l'intégralité du versement ?
2/ Sachant que je peux prouver l'urgence (l'utilitaire réservé depuis 1 mois m'a claqué entre les doigts le jour même en raison d'un "rejet de mon dossier", mon banquier et l'agence de location se renvoyant respectivement la balle...), ceci ne suffit-il pas à caractériser l'abus de faiblesse ?