Bonjour
Dans le cadre d’une procédure primordiale devant la CA de Paris, en violation de toutes les règles, le mandataire en charge a opéré un traitement occulte d’un dossier*
* C’est 12 ans de procédures sur un dossier international de gestion d’affaire (décisions à New-York, Monaco, et TGI) avec en enjeu de plusieurs dizaine de milliers d’euros.
Pour tenter de comprendre, je souhaiterais avoir les remarques de ses pairs et autres professionnels du droit.
Je précise que ce conseil connaissait parfaitement son client proactif qui suivait scrupuleusement au jour le jour le dossier qu’il a porté ‘’à bout de bras ‘’ pendant 12 ans de New York à Monaco.
Les faits :
Dépôt de l’appel le 19/12/18
Le 19/03/20 1er jet de conclusions de mon avocat
Le 26/06/20 réception des conclusions de l’adversaire
Aussitôt je lui demande de me contacter pour que nous discutions en détail des réponses qu’il va faire à ces conclusions.
……Et j’énumère point par point les arguments que je conteste
Le clash !
En l’appelant le 14 févier 2020, j’apprends que mon dossier a été jugé par la CA de Paris le 3 février 20.
C’est un jugement ‘’ à la sauvette’’ puisque mon avocat a pris l’initiative de :
- Ne pas répondre à mes remarques et sollicitations préalables sur ce dossier d’appel.
- Ne pas m’avertir de la date de l’audience de jugement !
- Ne pas m’envoyer les conclusions définitives adverses pour cette audience
- Ne pas répondre à plusieurs allégations de l’adversaire facilement contestables avec documents à l’appui.
- Ne pas m’envoyer ses propres conclusions définitives avec la liste des pièces
- Refuser de discuter avec son client des écritures (adverses et propres) déposées pour cette audience, afin d’obtenir son assentiment. (codécision- l’avocat est tenu par une relation d’agence/de mandataire)
J’ai aussitôt demandé des éclaircissements de manière réitérée par e-mail, téléphone, sms.
En guise d’explications, le professionnel ‘’a fait le mort’’ sauf une vague excuse irrecevable d’un voyage à l’étranger (sic)
Ce refus d’explication en dit long sur sa bonne foi……….
Nota : Il m’a envoyé après coup ses conclusions déposées
En conséquence, j’ai envoyé 9 pages bien documentées au Bâtonnier,
…puisque j’estime que cet auxiliaire de justice a eu un comportement de ’’racaille de banlieue’’ autrement dit un déni de son serment avec une violation éhontée de plusieurs points du code de déontologie de la noble profession d’avocat.
Quid de la relation de confiance avec son client qui pensait légitimement que celui-ci défendait ses intérêts.
Apres avoir gagné la confiance de son client, une telle déloyauté ne fait pas honneur à la profession.
Ou est sa dignité, sa moralité, son intégrité ?
L’adversaire possède d’énormes moyens financiers, on en vient à se poser cette question ?
Merci pour vos réponses
RiW06