Bonjour à tous,
Je tiens à vous remercier d'abord pour votre forum, votre temps et votre patience...
Le contexte:
Je suis en grand conflit avec ma gardienne, étant locataire dans un immeuble celle-ci ne m'apprécie pas, suite à une mésentente relative au bruit que j'ai pu faire.
Je précise que je n'ai jamais eu de plainte à mon encontre de la part des voisins, qu'aucun voisin ne s'est présenté à mon domicile pour se plaindre, et enfin qu'aucun officier ou huissier n'est venu constater et mesurer ce bruit.
Le bruit en question: inviter des amis une fois par mois en soirée pour un diner.
Sans débattre de la bonne foi de chacun dans cette histoire, il se trouve que suite à une altercation avec cette gardienne, celle-ci s'est permise de me gifler, devant sa mère, et devant ma copine (seules témoins donc non utilisables) dans le hall en pleine journée, donc durant sa prise de fonction.
Cet acte est intervenu en Février 2013, je suis donc allé porter plainte dans les 10min qui ont suivis.
S'en est ensuivi une confrontation ou nos versions n'ont strictement rien eu à voir évidemment, je n'ai fait que redire la mienne et elle la sienne.
L'OPJ sur le coup nous a dit de nous calmer mutuellement, et que la plainte serait sans doute classée sans suite.
Cependant j'ai reçu une convocation en tant que plaignant il y a quelques semaines pour cette plainte, je n'ai pas le papier sous les yeux (je suis au boulot, je vous précise le contenu dès que je tombe dessus), il me semble que c'est à la Maison de Justice, bref une séance ou ma gardienne y participera en tant que prévenue.
Ma question:
Dois-je requérir les services d'un avocat?
Cette gardienne "fait sa loi" au sein de l'immeuble en complicité avec une autre gardienne du lotissement, les 2 n'hésitaient pas à tenter de m'intimider moi ou ma copine, je les vois déblatérer dans la cour en montrant mon appartement aux voisins, parler à voix basse dès que j'entre dans le hall, bref ambiance glaçon...
Il n'y a pas eu de séquelle physique, mais psychologiquement oui, je l'ai énoncé lors de la visite médicale à l'hopital judiciaire (pas sûr du terme) ou on m'y a fait voir une psychologue, je ne souhaite pas m'incliner en changeant de domicile mais il y a une vraie pression psychologique:
- Ca m'arrive de ne pas me montrer à mes propres fenêtres pour ne pas qu'elles me voient à mon domicile (elles passent leur temps dehors)
- Ca m'arrive de ne pas répondre à la sonnette pour ne pas avoir affaire à elles
- Ca m'arrive de décider de ne pas sortir car les entendant dans le hall avec des voisins
Bref, malgré moi je me mets la pression...
A noter que l'OPJ elle même m'a informé lors de la confrontation et après le départ de l'incriminée qu'elle avait un bon paquet de plaintes et mains courantes sur son dos.
A noter également que depuis la fameuse plainte que j'ai déposé j'ai pris soin de ne plus faire aucun bruit histoire d'être clean pour les procédures...
Je souhaite me porter partie civile et demander un dédommagement symbolique d'1€, pour son geste, son absence de remords et ses mensonges, et cette ambiance pesante qu'elle fait régner.
Que me conseillez-vous dans une telle situation?
Merci pour votre attention et bonne soirée.