Bonjour
J'avais posé une question, apparemment quelqu'un a répondu mais je n'arrive pas à accéder à la réponse, ni même à mon propre message.
Je recommence donc !
C'est un problème qui concerne le droit éditorial.
Voici:
Je suis l'auteur d'un essai historique publié en 2018 sous contrat d'édition.
dix-huit mois après la parution du livre (en français), l’éditeur ne m’avait toujours pas payé mes droits d’auteur ni donné la moindre nouvelle des ventes.
Il y a trois semaines je l’ai donc relancé, courtoisement je pense . J’ai eu l’impression pourtant qu’il était froissé mais par retour du courrier il m’a envoyé un chèque de .. 70 euros, correspondant à 37 exemplaires vendus (pour 2018: le livre a paru le 16 mars 2018). Or, le jour de la présentation officielle du livre (avril 2018 donc), il m’a annoncé que 40 exemplaires venaient d’être vendus, au cours de la petite réception qui avait eu lieu dans les locaux de la maison d’édition. Ça ne correspond pas aux 37 exemplaires prétendument vendus pour l'année 2018.
Je suis assez découragée car il n’a pas fait l’ombre d’une publicité, contrairement à ce qui était stipulé dans le contrat. Il a opté, sans m’en avertir, pour une impression « à la demande », et s’est contenté de mettre le livre en vente sur Amazon, contrairement toujours au contrat.
Il refuse de le mettre en librairie, de participer à des salons ou des séances de dédicaces etc.
Etant bilingue, et comme un des protagonistes de l'histoire est l'empire romain antique, j'ai pensé que ça intéresserait les lecteurs italiens qui sont toujours très attachés à leur passé. J'ai donc réalisé une traduction,qui est tout à fait prête, corrigée par une correctrice pro. Mais je n'ai pas tellement envie que ce soit mon éditeur actuel qui encaisse un pourcentage pour le travail qu'aura réalisé l'éditeur italien auquel je compte confier ma traduction.
J’avais l’intention de le remercier pour le chèque et de lui suggérer de faire un peu de publicité, tout en lui faisant part de mon étonnement et de mon déplaisir face au peu d’exemplaires vendus. Avec diplomatie, car le personnage est ombrageux. Est-ce une bonne idée ? Auriez-vous une autre suggestion?
Peut-être vaudrait-il mieux que je me charge moi-même de la promotion, mais je ne sais comment m’y prendre. Et puis ,n’est -ce pas trop tard ?
J'ai pensé aussi à lui demander de rompre le contrat. Je ne vois pas trop à quoi lui sert d'avoir un livre qu'il ne vend pas.
Les librairies à qui on demande de commander le livre répondent soit qu'il est auto-édité, soit que l'éditeur n'est même pas répertorié.
Mon souhait est de mettre fin à ce contrat et de chercher un autre éditeur plus motivé.
J'aimerais autant que les choses se fassent à l'amiable, car, si c'est un piètre éditeur, c'est par ailleurs un linguiste très estimable et réputé.
Merci d’avance.