En février 2001, deux mois après la dévaluation du pesos argentin, et alors que les taux d'intèrêts s'envolent à 20%, une amie très chère (c'est le cas de le dire)me contacte. Elle m 'explique que l'argent lui manque pour acheter son appartement, sans quoi elle se retrouvera dehors (longue et a-posteriori nébuleuse histoire). Elle vivait alors à Buenos Aires et y vit toujours depuis.
En commun accord avec mon époux, nous lui prêtons 10 000$, SANS reconnaissance de dette:
1. Je n'y ai même pas pensé (une parole est une parole)
2.On m'aurait soufflé l'idée que j'aurai eu honte de la lui faire signer.
Les premiers temps nous l'avons laissée "souffler" et puis lorsqu'est venu le moment de discutter de la mise en place du remboursement, elle s'est mise à ne répondre que très rarement au téléphone et nous mène en bateau depuis (je vous passe les innombrables excuses)
A ce jour, elle me répond, cyniquement, que je n'ai aucune preuve et que le delai de prescription serait dépassé.
Cette situation me rend malade. J'ai encore le relevé bancaire lié au transfert d'argent, des mails et du courrier. Existe t-il un seul recours pour que cette personne ne demeure pas dans un sentiment de torale impunité? Je vous en prie, aidez-moi!
Emilie
On ne peut , Emilie , qu ' admirer votre superbe mode élocutoire ; et que déplorer votre manque de réalisme primaire
Dernière modification : 21/04/2012