rapport d'enquête sur un suicide

Publié le 07/11/2011 Vu 3116 fois 8 Par
logo Legavox
Légavox

9 rue Léopold Sédar Senghor

14460 Colombelles

02.61.53.08.01

robot représentant Juribot

Une question juridique ?

Posez votre question juridique gratuitement à notre chatbot juridique sur Juribot.fr

26/10/2011 23:24

bonjour mon père c'est suicidé en 1999 étant trop jeune a cette époque je n'est pas eu les conclusion de l’enquête. A se jour je voudrait en savoir plus mais la gendarmerie ne veut pas me faire passer le rapport. Que puis-je faire pour savoir se qui réellement passer? merci d'avance pour toute info.

26/10/2011 23:44

Faire la demande via un avocat

02/11/2011 23:47

jai que se moyen la? merci en tous cas

02/11/2011 23:58

un avocat pourrait avoir accès au dossier, pas vous
__________________________
Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu'un et quelque chose.
(Fiodor Dostoïevski)

06/11/2011 23:01

merci pour vos reponces

07/11/2011 19:30

Faites une demande écrite, après la seule possibilité est de saisir la CADA qui émettra un avis.

http://www.cada.fr/fr/contact/frame.htm

07/11/2011 21:43

A priori vu que le document ne le concerne pas, je doute que la CADA intervienne

07/11/2011 22:35

il est concerné, étant héritier,mais effectivement à quel niveau; la personne concernée au premier plan par ce rapport par définition est décédée.

Le droit d’accès aux documents de caractère nominatif est réservé, en vertu de l’article 6 bis de la loi du 17 juillet 1978, à la personne "concernée"par ce document.
pour être « concerné » par un document, il faut soit justifier que le document a été pris en considération de la personne, soit invoquer un intérêt direct et personnel.
L e cas le plus fréquent est celui où, après le décès d’une personne,le conjoint survivant ou les héritiers demandent communication d’un document intéressant la personne décédée. Sont-ils « concernés » par ce document ?

La réponse n’est pas simple car deux préoccupations, aussi légitimes l’une que l’autre, s’opposent : celle qui reconnaît à l’héritier le « droit de savoir »,et celle qui tend à protéger toute personne, même décédée, contre les atteintes à sa vie privée.

Aussi la Commission a-t-elle été conduite à proposer des solutions nuancées :

- La veuve d’une personne décédée à l’hôpital peut, sur le fondement
de l’article 6 bis et à condition de désigner un médecin à qui seront communiquées les pièces médicales, accéder au dossier d’hospitalisation de son mari (avis du 24 septembre 1981, Mme Pham Khac). Une personne peut obtenir le dossier de pension de sa mère décédée (avis du 14 janvier 1982, Mme Saint-André) ou des documents indiquant les versements effectués par une caisse de prévoyance à son mari décédé (avis du 14 janvier 1982, Mme Bretel). De même, le dossier d’un militaire décédé détenu par le bureau central d’archives administratives de Pau est communicable à son fils (avis du 12 novembre 1980, Philippotin). Dans l’examen de ces affaires, la Commission a été déterminée par deux éléments : d’une part,
l’absence, dans ces documents, de toute information portant atteinte au « secret de la vie privée » que la personne décédée aurait souhaitée préserver ; d’autre part, l’aide pratique que ces documents pouvaient apporter aux demandeurs, pour faire valoir un droit ou engager des démarches soit administratives, soit juridictionnelles.

- A l’inverse, la Commission a émis un avis défavorable à la demande
de communication du dossier fiscal d’un contribuable décédé, présentée par un héritier qui n’était pas redevable d’impôts dûs par celui-ci (avis du 15 octobre 1981, Aussourd) et à la demande d’une personne qui souhaitait obtenir plusieurs pièces détenues par la Préfecture de police de Paris sur son grand-père décédé (avis du 4 mars 1982, Gillot).

rien n'est donc acquis ni dans un sens comme dans l'autre, reste à savoir quel droit ou intérêt doit l'emporter ou être protégé.
la solution est incertaine.

07/11/2011 22:39

J'ai un doute quand même car être concerné pour des effets patrimoniaux, n'autorise pas forcément à avoir accès à des documents contenant des informations confidentielles de tiers (même si c'est son père)
Mais bon, la saisine de la CADA est gratuite donc rien n'empêche de demander. Attention, c'est très long

Répondre

Avez-vous déjà un compte sur le site ?

Si oui, veuillez compléter les champs email et mot de passe sur le formulaire en haut de page pour vous connecter.

Sinon, complétez le formulaire d'inscription express ci-dessous pour créer votre compte.

Inscription express :

Le présent formulaire d’inscription vous permet de vous inscrire sur le site. La base légale de ce traitement est l’exécution d’une relation contractuelle (article 6.1.b du RGPD). Les destinataires des données sont le responsable de traitement, le service client et le service technique en charge de l’administration du service, le sous-traitant Scalingo gérant le serveur web, ainsi que toute personne légalement autorisée. Le formulaire d’inscription est hébergé sur un serveur hébergé par Scalingo, basé en France et offrant des clauses de protection conformes au RGPD. Les données collectées sont conservées jusqu’à ce que l’Internaute en sollicite la suppression, étant entendu que vous pouvez demander la suppression de vos données et retirer votre consentement à tout moment. Vous disposez également d’un droit d’accès, de rectification ou de limitation du traitement relatif à vos données à caractère personnel, ainsi que d’un droit à la portabilité de vos données. Vous pouvez exercer ces droits auprès du délégué à la protection des données de LÉGAVOX qui exerce au siège social de LÉGAVOX et est joignable à l’adresse mail suivante : donneespersonnelles@legavox.fr. Le responsable de traitement est la société LÉGAVOX, sis 9 rue Léopold Sédar Senghor, joignable à l’adresse mail : responsabledetraitement@legavox.fr. Vous avez également le droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle.

Image Banderole Conseil-juridique.net

Consultez un avocat

www.conseil-juridique.net
Me. BEM

Droit de la conso.

1435 avis

249 € Consulter
Me. DRAY

Droit de la conso.

403 avis

150 € Consulter