Bonjour,
En la matière, le principe est celui du droit au remboursement immédiat. Cette règle, posée par la Cour de cassation (Cass. com., 15 juill. 1982), a été depuis confirmée à maintes reprises.
Selon la Cour, les comptes courants d'associés s'analysent comme des prêts à durée indéterminée, et, en tant que tel, sont, faute de stipulations contraires, remboursables à tout moment à l'initiative de l'une des parties.
Vous pouvez donc exiger le remboursement immédiat de vos avances faites à la société, quelque soit votre titre (associé minoritaire ou majoritaire) et les torts (problèmes de trésorerie) que cela puissent occasionner à la personne morale.
La Cour de cassation a en effet consacré le principe d'indépendance des qualités d'associé et de créancier des titulaires de comptes courants d'associés.