Bonjour,
En premier lieu, le délai d'obtention de prêt, inférieur à un mois, est illégal et, étant d'ordre public, les parties sont obligés de s'y soumettre, même s'ils sont pressés. Quant à cette clause, la promesse de vente est entachée.
Obtenir une réponse aussi rapide d'une Banque (cinq semaines), pour un prêt aussi important ne pouvait déboucher que sur une réponse négative, cette dernière n'ayant fait qu'effleurer le dossier avant de répondre par la négative.
De plus, le montant réellement emprunté par les acquéreurs est largement supérieur à celui déclaré dans la promesse. Il s'agit, donc, d'une fausse déclaration car ils connaissaient parfaitement la situation, avant.
Je m'interroge sur la qualité des conseils fournis par le professionnel qui a reçu cette promesse, acte le plus important dans ce type de transaction ???
Le problème, aujourd'hui, alors que vous seriez en mesure de vous faire indemniser ayant été victime d'une promesse de vente nulle (responsabilité du professionnel) et d'une fausse déclaration des acquéreurs, réside dans le fait que si vous entrez en contentieux, avec eux, vous demeurez liés et la prudence veut qu'en ce cas, vous ne remettiez pas en vente, immédiatement, votre bien. Attention à ne pas tomber dans le piège de la double vente !
Ou, alors, vous vous dégagez de cette mauvaise plaisanterie, mais en exigeant un écrit, sans équivoque, signé par toutes les parties et vous pourrez remettre en vente, sur le champ.
En effet, le principe veut que si cette condition suspensive n'a pas pu être levée, l'indemnité d'immobilisation soit restituée aux acquéreurs.
Et quand bien même, les acquéreurs demanderaient à leur Banque, seulement 312.000 euros, cette dernière refuserait le prêt car elle veut avoir une double garantie sur le reliquat de prêt se rapportant au premier investissement, non vendu !