Bonsoir,
Vous parlez d’une vielle maison avec un escalier qui doit être en bois qui ne doit pas faire partie du gros œuvre, et je ne pense pas que l’escalier participe à la rigidité de la maison.
Dans ce cas il doit être considéré comme un élément d’équipement commun soumis aux dispositions du premier alinéa de l’article 10 de la loi n° 65-557 : « Les copropriétaires sont tenus de participer aux charges entraînées par les services collectifs et les éléments d'équipement commun en fonction de l'utilité que ces services et éléments présentent à l'égard de chaque lot. »
Ce qui parait logique pour une maison qui date d’avant le 10 juillet 1965 et la promulgation de la loi précité ; époque où le béton n'était pas roi.
En effet l’article 5 du titre II de la loi 28 juin 1938, en vigueur, reprenait l’article 664 (abrogé) du Code civil : « Lorsque les différents étages d'une maison appartiennent à divers propriétaires, si les titres de propriété ne règlent pas le mode des réparations et reconstructions, elles doivent être faites ainsi qu'il suit : Les gros murs et le toit sont à la charge de tous les propriétaires, chacun en proportion de la valeur de l'étage qui lui appartient ; Le propriétaire de chaque étage fait le plancher sur lequel il marche ; Le propriétaire du premier étage fait l'escalier qui y conduit, le propriétaire du second étage fait, à partir du premier, l'escalier qui conduit chez lui et ainsi de suite. »
Je pense aussi qu’il serait inutile d’aller en justice avec la quasi-certitude de perdre.
Cdt.
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