Bonjour,
Le principe est que les « frais de justice » engagés par le Syndicat des copropriétaires dans le cadre d’un litige sont des charges relatives à l’administration des parties communes, c'est-à-dire des dépenses communes auxquelles tous les copropriétaires doivent participer conformément à l’article 10 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965.
Les dépenses d'administration en copropriété visent les honoraires de syndic. De plus, elles englobent également les salaires et cotisations sociales correspondantes (gardien et personnel dédié au ménage), les impôts et taxes, les frais postaux, les frais éventuels du conseil syndical, ou encore les dépenses de recouvrement ou d'actions judiciaires.
L’article 14-2 de la loi du 10 juillet 1965 et 44 du décret du 17 mars 1967 distinguent les dépenses courantes des dépenses exceptionnelles
Les dépenses exceptionnelles concernent tous les gros travaux afférents à la copropriété, hors ceux prévus dans le cadre de contrats de maintenance. Sont classés dans cette catégorie :
Travaux de conservation et d’entretien de la copropriété (ravalement de façade, réfections de la toiture, etc.)
De travaux portant sur des éléments d’équipement communs (ascenseur)
De travaux d’amélioration (projets d’aménager des locaux à usage communs, de surélever le bâtiment, etc.)
Des diagnostics et études techniques, faire appel à un architecte par exemple
Ce genre d'opérations présente un caractère exceptionnel de par leur niveau d'importance, leur durée et leur coût élevé.
SK