Bonjour,
J'ai une dette locative ancienne, plus de 20 ans. 10 ans après le jugement à PARIS, un huissier me retrouve en province. La dette est très importante car elle est majorée de tous ceux qui sont intervenus, + les interêts sur 10 ans.
Ayant eu recours à l'aide juridictionnelle à laquelle j'avais droit, l'avocat a négocié un accord avec l'huissier moyennant quoi, je m'engageais à régler 100€ par prélèvement mensuel qui suspend toute procédure à mon encontre. Il n'y a eu aucune rupture dans les prélèvements, j'ai vérifié, celui de Mars a bien été prélevé. Or, j'ai reçu à mon domicile le 30mars 2021, un acte itératif commandement aux fins de saisie-vente, ce, malgré l'accord signé le 29/07/2010 à son étude, et mes paiements réguliers sans interruption aucune durant ces 10 dernières années, comme prévu.
L'étude jointe par téléphone me dit que c'était un arrangement à l'amiable, que la somme est trop minime. Ils me réclament la totalité restante, soit 22.000 € en totalité. Ma retraite est minime et en dessous du seuil de pauvreté.
Je m'interroge : cet acte est-il volontairement une éxécution forcée, pour éventuellement interrompre la precription qui pourrait être active, alors que au début de l'affaire, on m'avait annoncée 30 ans. J'ai constaté que la loi avait changée et que peut être, je l'ignore, je pourrai en bénéficier. Par cette manoeuvre, annulent t'ils cette possibilité.
J'ai R.V. demain à l'étude de l'huissier. J'ai envoyé un mail hier au soir,à mon ancien avocat qui ne m'a pas encore répondu. De plus, entre temps, je me suis remarié. j'ai deux fils de mon premier mariage. Hériteraient-ils de cette dette, si elle n'était pas réglée lors de mon décès.
Merci par avance de m'éclairer un peu.
Cordialement.
chantal
Dernière modification : 31/03/2021 - par ANTA09