J'ai acheté en lotissement un terrain avec deux entrées selon un arrêté préfectoral de 2009. J'étais domiciliée pour la construction chez mon constructeur qui s'est occupé du permis de construire et m'a remis les clés en Juin de cette année. Lorsque nous avons aménagé notre entrée nord (principale) nos voisins nous l'ont refusée au motif que ce chemin était privé. C'est vrai comme nous l'avons appris seulement à ce moment là, mais au cadastre il porte le futur nom d'une rue - qui ne sera jamais faite, car entre temps la commune ne veut plus racheter-, et la commune dit que de toutes façons il y a interdiction d'utiliser cet accès car je ne suis pas enclavée à cause de l'accès sud et qu'il y a eu un nouveau réglement de lotissement, et que de toutes façons ça ne les regarde plus, ce chemin étant resté privé. Oui, mais ... entre les deux rues il y a une restanque à 90° et aucune possibilité d'accès en voiture. En outre l'appart du haut et celui du bas dans la maison sont indépendants et non reliés entre eux.Que faire, j'ai une maison neuve et je ne peux rentrer ni mes meubles ni mes courses lourdes par un (futur) éventuel petit escalier ...Et la propriétaire de la rue privée m'a maintenant formellement interdit l'accès par son chemin ( qui dessert un lotissement complet, mais plus " le mien" selon le nouveau règlement) et le constructeur avait omis de vérifier tout ça avant la construction et une lettre de la commune ne lui est jamais parvenue car envoyée à une mauvaise adresse comme il peut le prouver. Des procès sans fin pour dommages et intérêts ne m'interessent pas, ce que je veux, c'est seulement pouvoir faire 30 m sur cette rue pour rentrer chez moi. Y a - t- il une possibilité de faire valoir mes "droits" de passage qui existaient avant, mais ont été radiés par la formation de la nouvelle forme de lotissement? Ni le lotisseur ni le notaire ne nous avaient informés, et comment la mairie peut elle accepter un permis de construire en proscrivant l'accès principal à la maison sans autre explication, et en plus envoyer la lettre à une mauvaise adresse? Eux, de toutes façons ne sont plus concernés, nous renvoyant au droit civil entre deux particuliers. N'empêche que les données du cadastre étaient fausses et que le règlement de lotir préfectoral imposé au lotisseur lors de la création du lotissement initial n'a pas été respecté.