Situation grave avec un voisin

Bonjour,

J'ai besoin de recul sur la situation, d'un avis étranger concernant un problème de voisinage très inquiétant parce qu'il va y avoir un drame j'en suis persuadé.

J'habite dans une cité HLM (dont on ne connaissait absolument pas la réputation avant de s'y installer) depuis maintenant quelques années avec un voisin (ou du moins toute une famille, voire tout un quartier) qui nous fait subir un enfer depuis le premier jour où l'on s'est installé avec mes parents & ma soeur.

La forme de l'embrouille : Des petites nuisances.
Le fond de l'embrouille : Le voisin désire notre appartement.

Il a clairement annoncé la couleur le jour où l'on s'est installé. Où plutôt le lendemain, après la pose de nos meubles. Le premier contact établi avec le voisin (le fils des locataires du dessous, rez-de-chaussé, que j'appellerai Aba, il a la trentaine) a été le suivant "Vous avez foutu le bordel hier", nous; "Navré, c'est parce qu'on vient d’emménager". Lui; "On sait, mais c'est pourri ici, vous allez pas rester longtemps". Puis sa mère prend part à son intervention et ajoute; "L'appartement était pour nous normalement".

C'était approximativement ces mots-là. Sur un ton très méchant, et je ne dis pas seulement "sec" ou "nonchalant" car on a vraiment senti de la méchanceté dans leur regard.

Vous imaginez qu'au bout du deuxième jour, on ressent automatiquement une grosse inquiétude. On est resté là-dessus, ça nous a travaillé toute la soirée.


Un mois après, la première nuisance de leur part a commencé par la musique.
Aba vit avec ses parents, quand ceux-ci ne sont pas là, le matin, il pousse le son de la musique très fort (réellement très fort, et comme ce sont de vieux immeubles, ça se ressent à travers tous les étages, notamment les basses).

On fait avec. Ensuite c'est le soir, le week-end de temps en temps. Puis le matin ET le soir et ce, jusqu'à pas d'heure. Parfois jusqu'à 1h du matin.
Ça a duré une bonne période et personne ne se plaignait. Sur le coup, n'étant pas installés depuis longtemps, on n'a pas osé se plaindre, mais c'était vraiment gênant, voire insupportable. On n'a rien dit.

Un jour, la mère d'Aba est montée nous voir et nous a demandé si le bruit gênant qui l'a dérangeait venait de chez nous. On lui a répondu que non, ça venait d'en haut (réellement c'était pas nous). Le soir-même, vers minuit, elle s'est mise à taper dans ce qu'on pensait être son mur ??? comme une folle en lâchant des insultes nous visant nous (en fait, elle tapait dans le conduit des radiateurs qui monte jusqu'en haut de l'immeuble et ça crée une très grande résonance), puis elle est montée à notre porte et s'est mise à sonner à tout va, on a ouvert et de là elle a continué les insultes "vos races, ta mère la pute" etc. On n'a même pas pu se défendre, en placer une. Une personne complètement folle avec une telle haine dans le regard, très impulsive, il est tout bonnement impossible de dire un mot, elle nous en laissait pas le temps. Ça a nous a glacé le sang.

Le coup du radiateur, pour savoir qu'il faut taper sur le conduit pour crée un gros bruit, faut connaitre. A mon avis je suis pas le premier à qui elle ait fait ça.

Franchement, on savait même pas ce qu'il fallait faire. Qu'auriez-vous fait ?

Et ce genre de scénario s'est reproduit plusieurs fois par la suite. Parfois, le bruit venait de nous, mais ne justifiait absolument pas une réaction si disproportionnée de sa part.
Ça arrivait que je bricole en semaine (perceuse, marteau) mais avec soin, c'est-à-dire que j'avais toujours cette peur d'appuyer sur la gâchette par peur de leur réaction. Donc on a subi, on faisait le moins de bruit possible pour se cacher de ses foudres. Mais tout ça n'était que prétexte, on l'a bien compris qu'il voulait nous poussait à bout pour qu'on dégage.
Je ne retiens que ce qu'il m'a réellement marqué, mais des altercations du genre il y en a eu beaucoup.

Les premiers échanges n'étaient que verbales, ensuite c'étaient des crasses (huile versée sur palier de la porte, voiture sciemment rayée à la clé. Les jardinières que ma mère possédaient
sur le balcon s'étaient un jour retrouvées toutes cassées en bas, devant l'immeuble). La boite au lettre complètement dégradée, parfois cassée, ouverte. On l'a changé deux-trois fois.
On a commencé à déposer des plaintes, qui n'étaient en fait que des mains courantes, vous connaissez le fonctionnement. Pas de mort, pas d'inquiétude.

Un jour mon père a écrit aux HLM, et cette lettre est parvenue dans les mains d'Aba (Je vous ne l'avais pas dit, Aba est le gardien de l'immeuble). Vous vous rendez compte ? Comment cette lettre lui ait parvenu ? Il a littéralement pété un plomb et a chopé mon père dans le couloir, le menaçant de mort. "La prochaine fois que t'écris ou que t'appelles les flics on te nique tes morts" etc.. C'était toujours verbale mais de plus en plus agressif. Les insultes raciales du style "sale français de merde", étaient également monnaie courante.
Les voisins avaient l'air de craindre cette famille et ceux qui ne la craignaient pas la connaissaient bien. Il connaissait tout le monde dans le quartier, parfois ils nous envoyer des petits jeunes de la cité pour nous insultait, tambouriner à la porte. Bref un calvaire incessant. C'était un peu le "caid" du quartier.

Naturellement mon père est allé porté plainte. Rien ne s'est fait, il n'a jamais été convoqué.

On a aussi retrouvé plusieurs fois des "kteb" sur notre balcon (bout de papier avec des cheveux dedans), le mauvais oeil.

Mon père a eu un cancer un an après, son état s'est dégradé assez vite. (il a perdu quelque 30 kilos en l'espace de quelques mois, il marchait à l'aide d'une canne. Un jour Aba l'a croisé dans le couloir et lui a dit "t'es pas encore mort sale clochard ".

La première agression physique a été portée envers mon père. Suite à une nouvelle altercation violente mon père a eu le "malheur" de lui lancer un "si tu me touches je porte plainte", et quand mon père lui a tourné le dos pour rentrer chez moi, il lui a mis un coup de pied dans le dos et mon père a chuté. Je vous dix pas la colère et la haine qui est montée en moi.

Pareil on avait un chat, quand la porte de l'immeuble était fermée il lui arrivait de miauler pour rentrer. Il a disparu, je suis convaincu qu'ils l'ont tué. Ma mère en étant persuadée aussi avait même dit à la mère d'Aba "qu'avez-vous fait de mon chat" et elle avait répondu avec un sourire narquois "j'aime pas les chats".

Pour vous montrer un peu plus la méchanceté de cette famille ; mon père a succombé à son cancer et tout le monde l'a su dans le voisinage, ils nous ont même pas laisser un peu de repit, quelle être humain peut pousser la méchanceté et la haine aussi loin ? Ils ont dit à ma mère "ton mari il a crevé et maintenant ça va être ton tour".

Hier soir il a plu, ma mère en a profité pour nettoyer à grande eau le balcon, ils se sont plaints que de la boue aurait coulée chez eux, il a chopé ma mère le soir toute seule dans l'escalier et l'a attrapé par le col très violemment et lui a dit "ton appartement va brûler, je monte je te tue toi et toute ta famille, sale pute, sale connasse" etc... Et là parmi tout ce que je vous ai raconté, c'est vraiment l'altercation qui m'inquiète le plus, parce qu'on aurait pu croire que le décès de mon père nous aurait laissé un peu souffler vis à vis d'eux, mais même pas, ils veulent vraiment notre mort. Ils n'ont aucune moral, je sais plus quoi faire, on est en attente depuis deux ans pour quitter cet appartement, on nous fait galérer. ma mère n'a pas les moyens de prendre autre chose, on veut basculer vers un autre HLM mais on nous fait désespérément attendre depuis des années. Et malgré les plaintes incessantes, rien n’accélère les choses.

Dois-je faire appel à un avocat ? Est-ce que sa position peut faire avancer les choses ? Merci de m'avoir lu.

Oups...
situation invivable...
vous ont ils proféré des menaces écrites?
Vous n êtes pas loin d être victime de harcèlement...mais, comme toujours, il faut le prouver.
je laisse mes camarades juristes de répondre.
bon courage à vous
bien cordialement
catherine

Oups...
situation invivable...
vous ont ils proféré des menaces écrites?
Vous n êtes pas loin d être victime de harcèlement...mais, comme toujours, il faut le prouver.
je laisse mes camarades juristes de répondre.
bon courage à vous
bien cordialement
catherine