Bonjour,
je suis en train de m'interroger sur une enquête en cours et sur la procédure suivie. En résumé, un homme Mr X., ancien cadre financier d'une grande entreprise sous contrôle judiciaire disparaît de manière jugée inquiétante, il y a plus de deux mois. Signalement réalisé, enquête PJ. Véhicule retrouvé 1 mois plus tard avec lettre évoquant suicide. Découverte du corps du défunt, mort par phlébotomie 1 mois plus tard à 'seulement' 500m. du lieu découverte du véhicule.
Avant même que conclusions médecine légale soient rendues (autopsie pas encore réalisée donc datation et cause de la mort non connues), sans apparemment savoir même si police scientifique soit intervenue sur lieu, il y a présentation forte d'un raisonnement hypothètico-déductif à la famille par l'OPJ et déjà 'pré-constatant' au suicide. Or aucun antécédents psys, pas de traitements, pas d'alcoolisme connus, caractère dépressif non prouvé pour le défunt. Conclusion enquête devrait être très rapidement présentée.
Quid d'une telle procédure? Quid d'un raisonnement intellectuel inverse par l'OPJ???? S'agit-il d'une procédure "normale" visant à enquête sur proches???? De plus, dans le cadre de l'enquête judiciaire, des zones d'ombres apparaissent à la famille : vêtement du défunt non conforme à la disparition, kilométrage inexpliqué (plus de 500km), voiture inexistante sur lieu de découverte pendant un mois, confirmation par garagiste de non érosion des plaquettes de frein in situ, conversation téléphonique longue à M. Y autre cadre de la même entreprise après disparition, etc.
La famille doit-elle se faire représenter par avocat?