Dans ma demande de droit de réponse j'écris: "La seule réponse est que je subis depuis les injures et la calomnie de la part de mon frère et de ma soeur..."
Le jugement du TGI dit: "Il est exact que ce passage contient la mise en cause de tiers puisqu'il y est affirmé que les frères et soeurs nomément désignés l'ont injuriés et l'ont accusé d'agissements graves, ce qui peut être compris par le lecteur comme une dénonciation calomnieuse ou une diffamation qui pourrait exposer le journal à des poursuites"
Le TGI a t'il raison d'affirmer que ce passage contient la mise en cause de tiers sachant que ce qui est écrit dans la presse à mon sujet, ce sont des accusations à mon encontre par ces mêmes tiers et que je ne peux donc que répondre en citant ceux qui m'accusent ?
Je détiens pour chaque allégation énnoncée dans la presse des documents prouvant que ces allégations sont mensongères à mon encontre.
Mon affirmation est elle contraire à l'intérêt des tiers, sachant que je réponds à des attaques diffamatoires, que je peux en apporter les preuves et qu'il me semble impossible d'écrire autre chose que la réalité de ce que je vis?
Dernière modification : 20/12/2019 - par CITOYEN 87