A sens il serait intéressant de creuser du côté de l'article 223-15-2 du code pénal "abus d'ignorance ou de faiblesse".
La définition d'une personne vulnérable ne se rapporte pas à l'âge de la victime seul, mais essentiellement à son état physique et psychologique.
Il est important, afin que le magistrat puisse se faire une idée de l'état de votre père, que vous fassiez établir par un psychiatre (le mieux serait de consulter un expert autant que se faire se peut..) un certificat descriptif de l'état psychologique.
Rassemblez un maximum d'éléments à charge, factures, relevés de comptes, attestations d'éventuels témoins,... et faites en des photocopies (ne vous séparer jamais des originaux, mais remettez uniquement des photocopie, sauf demande express d'un magistrat).
Avec tous ces éléments, présentez vous à nouveau à la gendarmerie et demandez à ce que votre plainte soit prise.
En cas de refus, prenez vous le temps de rédiger un courrier complet et détaillé, avec les dates, les faits, joignez y les photocopies de pièces que vous avez rassemblées, et déposez plaine directement auprès du procureur de la république près le tribunal de grande instance dont vous dépendez, sans oublier de préciser que telle ou telle gendarmerie ou service de police a refusé de prendre votre plainte. Ce courrier doit être adressé directement au magistrat en recommandé avec accusé de réception.
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Le droit pénal général et spécial français est vaste, complexe et les peines individualisées, nul ne pourrai se prévaloir de détenir les seules vraies réponses aux questions...la collégialité et l'expérience de chacun sont de rigueur.